Fiche 56130 - HENRICUS Beaufort

permalien : http://studium-parisiense.univ-paris1.fr/individus/56130-henricusbeaufort
Retourner à la liste Voir la fiche au format JSON

Informations prosopographiques
    Fiche d’identité
    • Nom:
      • HENRICUS Beaufort
    • Variante(s) de nom:
      • Henry BEAUFORT
    • Description courte:
      • Cardinal
    • Date de vie:
      • 1375-1447?
    • Date d'activité:
      • 1395-1447
    • Date médiane d'activité:
      • 1421
    • Sexe:
      • male
    • Statut:
      • Extérieur
    Insertion relationnelle
    • Classe sociale d'origine.:
      • Noble.
    • Réseau familial:
      • Son père est John of GAUNT, duke of Lancaster ;
      • Sa mère est Catherine SWYNFORD ;
      • Son demi-frère est HENRY IV ;
      • Son frère est John BEAUFORT, earl of Somerset ;
      • Son beau-frère est JACQUES Ier, roi d’Écosse ;
      • Son neveu est HENRY V, roi d’Angleterre ;
      • Son neveu est JOHN, duc de Bedford ;
      • Son neveu est HUMPHREY, duc de Gloucester ;
      • Sa nièce est Isabelle de PORTUGAL, duchesse de Bourgogne ;
      • Sa fille est Jane FITZALAN ;
      • Son gendre est Sir Edward STRADLING ;
      • Son cousin est Sir Thomas CHAUCER.
    Cursus
    • Université ou Studium:
      • Cambridge (Peterhouse) 1388-1389 ;
      • Oxford (Queen's College) 1390-1393 au moins.
    • Cursus:
      • Maître ès arts (Oxford) avant 1397 ;
      • Étudiant en théologie (Oxford) avant 1397.
    Carrière ecclésiastique
    • Ecclésiastique séculier:
      • Chanoine de Lincoln 1389-1398 ;
      • Chanoine d'York 1390 ;
      • Doyen de Wells 1396-1398 ;
      • Chanoine de Salisbury 1397-1398 ;
      • Warden de Tickhill (Yorkshire) 1398 ;
      • Évêque de Lincoln 1398-1404 ;
      • Évêque de Winchester 1404-1447 ;
      • Cardinal-prêtre de Saint-Eusèbe 1427-1447 ;
      • Commentaire : /Le pape MARTIN V lui a offert le chapeau de cardinal dès 1418 pour le remercier de la part qu’il avait prise dans son élection, mais HENRY V lui interdit d’accepter cette promotion qu’il n’avait pas autorisée ;
    • Fonctions ecclésiastiques auprès du Pape et pour son compte:
      • Nommé légat pontifical en Angleterre en 1410 par GRÉGOIRE XII pour contrer l’influence du concile de Pise, il n’exerce pas cette fonction.
      • Légat pontifical pour l’organisation de la croisade de Bohême contre les Hussites en 1427-1429.
    Carrière professionnelle
    • Universitaire:
      • Oxford (Université chancelier 1397-1398).
    • Représentations:
      • Diplomatie, pour le compte des rois d'Angleterre ou des papes ;
      • Commentaire : / Mission en Bretagne en 1402 pour chercher la future reine Jeanne de NAVARRE dont il célèbre ensuite le mariage avec HENRI IV ;
      • Il ne participe pas au Concile de Pise mais conduit en 1408-1409 les négociations pour renouveler les trêves avec la France ;
      • Il participe au Concile de Constance en 1417 ;
      • Mission diplomatique aux Pays-Bas en 1417 ;
      • Il participe au passage à la conférence de Meulan, en France (1417-1419).
      • Missions diplomatiques en Allemagne et en Bohême en tant que légat pontifical pour la croisade contre les Hussites ;
      • Mission diplomatique en 1429 en Écosse pour renouveler les trêves avec JACQUES Ier ;
      • Envoyé en avril 1430 comme président du conseil de régence en France il va en Flandre pour rencontrer PHILIPPE le Bon, duc de Bourgogne à Gand en 1430 ; il participe au procès de JEANNE d’Arc à Rouen puis au couronnement d’HENRI VI à Paris ; hésitant à aller à Rome, il va en Flandre avant de rentrer en Angleterre où il doit se défendre contre les partisans de HUMPHREY, duc de Gloucester ;
    Carrière politique et vicissitudes diverses
    • Position politique importante:
      • Chancelier d'Angleterre 1403-1405, 1413-1417, et 1424-1426 ;
      • Référence : CUP 439 n. 1.
      • Commentaire : /Selon le Chartularium, une lettre de l’université de Paris (dont le texte français est dans le MS. Paris, B. Arsenal 4106, F. 40) adressée au Conseil royal d’Angleterre pour le mettre en garde contre les dangers de la politique de HUMPHREY, duc de Gloucester est attribuée par erreur par Joseph STEVENSON à l’évêque de Winchester ?
      • Membre du Conseil Royal depuis 1399 jusqu'à la fin de sa vie, à l'exception de courtes périodes.
      • Président du conseil de régence en France en 1430-1431.
    Production textuelle
    • Textes et documents de la pratique administrative:
    • Auteur actif dans le champ pragmatique
        • Titre:
        • Date et lieu:
          • De terris et possessionibus ecclesiae suae
          • /Thomas TANNER lui attribue, sur l'autorité de Nicholas HARPSFELD dans sa Nomenclatura Auctorum la paternité de ce texte ;
          • Référence : TANNER 93.
        • Manuscrits:
          • MS.
        • Incipits pour le texte manuscrit:
          • Inc. "Quotiens ecclesie..."
    • Auteur actif dans le champ politique:
    • Auteur actif dans le champ politique
      • Sermon sur "Multitudo sapientium", Sap. VI, 26
        • Titre:
          • (Sermon sur "Multitudo sapientium", Sap. VI, 26)
        • Date et lieu:
          • 1404 (14 janvier, à Westminster).
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., III, 522.
          • /Sermon d'ouverture du quatrième Parlement d'HENRY IV cf. G.L. HARRISS, op. cit., 30 "his opening sermon took;as its theme the familiar simile of the realm as a body, of which the clergy formed the right side, the temporal lords the left, and the 'communialte du Roialme' the other members; all were locked in mutual dependence. The king, he said, desired the advice, counsel and assent of all the estates, for good government depended on wise counsel. He then recited the problems which had dominated the past year..." /"Primerement, coment notre Seigneur le Roy lui avoit comandez a dire et a publier a toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporelx, et a touz les Chivalers, Citezeins, et Burgeoises venuz pour les Communes du Roialme a mesme le Parlement, Q'il est la volunte de Roy, qe Seint Esglise soit maintenuz et;sustenuz come ele ad este;en temps ses nobles progenitours et predecessours Rois d'Engleterre ; et qe seinte Esglise ait et;enjoise entierment toutes ses Libertees et Franchises come ele ad eue et usee en temps de mesmes ses progenitours et predecessours ; et qe toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporelx, Citees et Burghs, eient et enjoisent toutes lours Libertees, Franchises et Custumes, queux ils ont eues et usez resonablement du Grante de ses ditz progenitours et;predecessours. Et sur ceo mesme le Chaunceller, em preignant a son theame theme les parols ensuantz, c'est assavoir Multitudo sapientum, molt discretement et clergialment montra et declara, Coment par bone et sage Conseil chescun Roialme serroit de droit governez. Et resembla chescun Roialme a un Corps de Homme, par ont la partie destre il resemble a Seinte Esglise, et la partie sinistre a la Temporaltee, et les autres membres a la Communaletee du Roialme par ont mesme notre Seigneur le Roi veulant avoir advis, conseil et assent generalement de toutz les Estates de son Roialme, a fait sommoner son Parlement au present, pur plusours diverses causes proscheinement ensuantz, et pur autres causes molt necessaires ; C'est assavoir, a considerer coment ses Rebelx de Gales luy ont fait et facent de jour en autre grand Rebellion encontre lour ligeance. Et coment le duc d'Orliens, et le Count Seint Poule lour avoient purpoisez de faire au Roy notre Seigneur a son roialme d'Engleterre les grevances et damages q'ils purront a tout lour poair Et coment le dit Count Seint Poule, en accomplicement de son malvoise entencion, s'arriva ore tard ove grant poair en l'Isle de Wyght ; mais que Dieu de sa grace ensi disposa, q'il n'osa illoeqes attendre ne demurer. Et auxi considerez les perils iminentz, si bien de la Ville de Caleys et les Marches illoeqes, come de la Pays de Guyene, par les Enemys Franceois et leur adherentz. Et outre ceo, considerez les Guerres d'Irland et d'Escoce, et de toutz autres parties environ. Et considerez auxi la levee de Guerre nadgairs fait dans le Roialme par Monseigneur Henry Percy et Monseigneur Thomas Percy, et plusours autres ovesque eux, encontre notre Seigneur le Roy, et lour ligeance a la bataille de Shrovesbury, que les ditz Seigneurs et Communes de lour commune assent et advis ent ferroient et diroient ceo que meulx leur sembleroit pur mieulx garder paix et tranquillite deins le Roialme. Et outre ceo, que mesmes les Seigneurs et Communes par leour sages advises et discretion ferroient lour peine et diligence, Coment, si bien les ditz Rebelx de Gales de lour Rebellion et d'estre mys en subjection a le Roialme d'Engleterre, come les ditz Enemys Franceois, Escotz et Irroises de lour malice purroient mieultz estre guerroiez, et resistez si bien par terre comme par meer, et de sur ceo faire ordinance sufficiente en cest Parlement. Et por ce que les matires dessuis dites demandent hastif esploit et execution, le dit Chanceller, par commandement du Roy, ad chargez toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporelx, et toutz les Chivalers des Contees, Citezeins et Burgeises, venuz a cest Parlement, q'ils soient chescun jour a oept del clocke a lour lieux acoustumez en Parlement ; et q'ils soient especialment entendantz pur les busoignes du dit Parlement, entrelessantz toutes autres matires. Et q'ils facent election de lour commune Parlour, come le manere est, et luy presentent rdevant le Roy en Parlement lendemayn ensuant. a noef del clocke a pluis tard. Et partant que mesme notre Seigneur le Roy voet que bone et ovele Justice soit fait a ceux qi se veullent compleindre d'aucuns Griefs a eux faitz, si bien par decea la Meer come par delea, ad ordeignez certeines Receivours et Triours de Petitions... ".
      • Sermon sur "Rex vocavit seniores terre" Reg. III. 20, 7
        • Titre:
          • (Sermon sur "Rex vocavit seniores terre" Reg. III. 20, 7)
        • Date et lieu:
          • 1404 (Octobre, à Coventry).
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Incipits pour le texte manuscrit:
          • Inc. ‘
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., III, 545.
          • /Sermon d'ouverture du cinquième Parlement d'HENRY IV "Primerement, mesme le Chanceller par commandement du Roy monstra a ditz Seigners des Communes, q'a l'honour de Dieu, il est la voluntee de Roy, qe Seint Esglise soit maintenuz et sustenuz come ele ad este;en temps ses nobles progenitours et predecessours Roys d'Engleterre ; et qe Seint Esglise eit et enjoise entierment toutes ses Libertees et Franchises, come ele ad eue et usee en son temps et en temps de mesmes ses progenitours et predecessours ; et qe toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporelx, Citees et Burghs, eient et enjoisent toutes les Libertees et Franchises queux ils ont euez et usez resonablement du Grante de ses ditz progenitours et predecessours. Et sur ceo mesme le Chaunceller en preignant a son theame theame les parols ensuantz, c'est assavoir 'Decet nos implere 'Rex vocavit Seniores Terre', molt discretement exposa et declara, Coment pur la salvation du Roialme si bien dedeins come dehors, pur resister la malice des Rebeles de Gales et de les Enemys de Fraunce, de Bretaigne et aillours, qi de jour en autre s'afforcent a tout lour poair de guerrer et grever le dit Roialme en diverse manere, et auxi pur garder paix et quiete, et ovele justice faire deinz ycelle Roialme, et de punir les contrariantz, de quelconqe estate ou condition q'ils soient, le Roy voet estre conseilez et advisez par les Sages de son roialme. Et outre ceo, le dit Chaunceller rehercea, coment au darrein Parlement monstrez estoit de les grands Meschiefs touchant la Rebellion de Gales, et coment sur ycell' ne feust purveuz nulle remede covenable en ycelle Parlement. Et auxi coment la Grante faite en mesme le Parlement ne feust pas si sufficient comme suppose feust au temps du dite Grante, pur resister les ditz Rebelx et Enemys, et pur autres charges sustenir. Et que partant les Seigneurs et Communes venuz a ycest Parlement ne se deussent esmervailler, de ceo que le Roy ad sommonez son Parlement deins si brief temps apres le dit darrein Parlement qar sur sur les plusours novelx le Roi le Roi ad de jour en autre de les ditz Rebelx et Enemys, et coment mesmes les Enemys de France et de Bretaigne sont purposez de guerroier le Roialme d'Engleterre, et d'entrer forciblement en ycelle, que Dieux defende, et comment auxi mesmes les Enemys ount ore de novell comencez de guerroirer en la Terre de Guyenne, a grande destruction d'icelle, si ne soit pluis en hast remediez ;;mesme notre Seigneur le Roy ad ordeignez son Parlement a ceste foitz pur purvoir et ordeigner de meillour remede, par advis de ses sages Seigneurs et Communes venuz a mesme cest Parlement, encontre les meschiefs et grrevances avant ditz. Et pur ceo que les matires suis dites demandent dues et hastifs remedes et execution, comandez feust par le dit Chanceller a les ditz Communes, de faire electione de lour commune Parlour, et de luy presentir devant le Roy et les Seigneurs en Parlement, come le manere est, lendemayn ensuant. Et partant que mesme notre Seigneur le Roy voet, que bon et ovelle Justice soit fait a ceux qi se veullent compleindre si bien par decea la Meer come par delea, d'aucuns griefs Damages ou Oprressions a eux faitz, il ad faite certeines Receivours et Triours de Petitions... ".
      • Sermon sur "Decet nos implere omnem justiciam" Mat. 3, 15
        • Titre:
          • (Sermon sur "Decet nos implere omnem justiciam" Mat. 3, 15)
        • Date et lieu:
          • 1410 (27 janvier).
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., III, 622.
          • /Sermon d'ouverture du dixième Parlement d'HENRY IV en l'absence d'un chancelier " Primerment, comment notre dit Seigneur le Roy luy avoit comandez a dire et publier as toutz Seigneurs Espirituelx et Temporeles, et toutz les Chivalers, Citizeins, et Burgeises venuz pur les Communes du Roialme a mesme le Parlement, Q'il est la voluntee de Roy qe Seint Esglise soit maintenue et sustenue come ele ad estee;en temps ses nobles progenitours et predecessours Roys d'Engleterre, et qe Seint Esglise eit et enjoise entierment toutes ses Libertees et Franchises, come ele ad eue et use en son temps et en temps de mesmes ses progenitours et predecessours ; et qe toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporeles, Citees et Burghs, aient et enjoient toutes les Libertees et Franchises queux ils ont euez et usez raisonablement de son Grante ou de Grante de ses ditz predecessours et progenitours, ou par luy mesme confermez. (Et sur ce mesme l'Evesque de Wyncestre en preignant a son theame les parols ensuantz, c'est assavoir 'Decet nos implere omnem justiciam', molt discretement et sagement montra et declara, Coment la Cause des somons de mesme cest Parlement feust pour deux causes, c'est assavoir, touchant les Trieves prises par entre le Roialme d'Engleterre et le Roialme d'Escoce, en cas q'ils ne se tiendront pluys avant que bone et sufficiante ordinance purra estre faite par bon advys, et ceo par temps. Et ceo si bien pur celles parties come pur autres parties et paiis esteantz dessouth' l'obeisseance et l' enheritance notre dit Seigneur le Roy. Et monstra outre mesme l'Evesque, comment le Duc de Burgoigne, q'ad a present la Gouvernance de Roialme de Fraunce, s'ad purpose en tout le forsible manere q'il purra de venir devers Caleys, pur y faire le male q'il purra, que Dieu defende, s'il ne soit le pluys en hast succurrez et remediez. Et outre ceo, entre autres choses le dit Evesque molt discretement rehercea deux manieres de Gouvernance, l'un De jure regiminis, et l'autre De jure subjectionis. Et auxi, coment le Roy Alexander avoit conquis plusours diverses Regions, Terres, et Citees, et entre autres il avoit conquise une grande Citee, et demanda conseill de Aristotill coment y purroit pluys surement fortifier mesme la Citee, par mure ou autrement ? A qi le dit Aristotill respondi, et dist, Qe la soveraigne seurtee et garde de chescun Roialme et Citee est, d'avoir l'entier et cordial Amour de poeple, et de lour garder en lour Loies et Droitures. Et que mesmes le poeple deusse de droit faire a chescun Roy troys choses, c'est assavoir, honour et obedience, reverence et benevolence, et cordial assistence. Et pur ceo que les matires dessuis ditz demandent en especial cordial assistence et hastif esploit et execution, come devant est declarez, notre dit Seigneur le Roy avoit envoiez pur les ditz Seigneurs et Communes pur assister ove luy pur avoir lour bon et discrete advys es choses necessaries a luy et a son Roialme. Et sur ceo mesme l'Evesque pria as ditz Seigneurs et Communes de prendre cestes matires tendrement a coer ; et pria a Dieux, q'il serroit mieulx plesant a notre Seigneur Jesu Crist, et aide et salvation de notre dit Seigneur le Roy et de son Roialme et de totz ses lieges. Et sur ceo chargea les ditz Communes de par le Roy d'estre lendemayn ensuant en lour lieu acustume deins l'Abbey de Westminster, a oept de clok, pur y faire election de lour commune Parlour, come le manere est, et de luy presenter devaunt le Roy et les Seigneurs en Parlement mesme lendemayn, a noef del clok a pluys tarde. Et pur ceo que mesme notre Seigneur le Roy voet, que bon et oele Justice se face a ceux qi se veulleint compleindre d'ascunes Grevances ou Injuries a eux faitz, si bien de par decea la Mier, come par delea, ad ordeigne et assignez certeins Recevours et Triours des Petitions... ".
      • Sermon sur "Ante omnem actum consilium stabile" Eccli. 37, 20
        • Titre:
          • (Sermon sur "Ante omnem actum consilium stabile" Eccli. 37, 20)
        • Date et lieu:
          • 1413.
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., IV, 3.
          • /Sermon d'ouverture du premier Parlement d'HENRY V cf. G.L. HARRISS, op. cit., 70 " Beaufort's opening speech to the Commons -delivered 'molt sagement et discretement'- desired their good counsel for the sustenance of the king's estate, for good governaunce and the maintenaunce of the laws, and for the cherishing of friendly foreigners but resistance to the enemies of the realm ". "... En primes, coment, al reverence de Dieux et de Seinte Esglise, le Roy avoit grauntez et confermez, et graunta et conferma, que Seinte Esglise ait et rejoise ses Libertees et Fraunchises par ses nobles progenitours bien grauntez, et par les Ercevesques, Evesques, Abbes, Priours et autres gentz de Seinte Esglise, et leur predecessours, duement eues et uses. Et auxint, que notre dit Seigneur le Roy graunta et conferma as toutz autres Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, q'ils aient lour Libertees et Fraunchises, a eux en mesme le manere par ses ditz nobles progenitours bien grauntez et par eux duement usez. Item, secundement, mesme notre Seigneur le Roy, pur le bien de luy et de tout son Roialme, et partant q'il vorroit estre conseillez par les pluis sages et discretes de son Roialme, il avoit envoiez pur les dits Seigneurs, chivalers, Citeins, et Burgeoises, d'estre a son dit Parlement, pur avoir lour advis de ce que leur semble mieulx solonc lour discretion. En disant, q'a chacune chose a comencer il busoigne bon conseil, et sur ce prist a son theame les paroles q'enseuent. Ante omnem actum consilium stabile. Et sur ce aleggea molt sagement et discretement pleuseures bones et nobles auctoritees et notabilitees ; et en especial rehercea, Qe notre dit Seigneur le Roy vorroit avoir lour bon advis et conseil, coment bon et sufficeant ordinance purroit estre fait pur trois choses en especial ; C'est assavoir, pur due et competent sustenance de son haut et roial estat. Secundement, pur bon governance et maintenance de ses Loies deins le Roialme. Tiercement, pur cherier les Estrangiers ses Amys, et outre ce de faire resistence encontre ses Enemys dehors le Roialme. Pur quelx choses y covient d'avoir bon et sufficeant conseil en especial. Et partant que mesme notre Seigneur le Roy ne vorroit faire sanz advis et bon conseil des ditz Seigneurs Espirituelx et Temporelx, et auxi de les Communes suis ditz, il ad envoiez pur eux a present d'avoir lour bon conseil et advys en cestes matires ; et sur ce faire ce que serra plaisant a luy Tout-puissant, et plus expedient et profitable pur le bien de luy et de tout son Roialme. Et pur ce que notre dit Seigneur le Roy voet que droit et owel justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povres come riches, si ascuny soit ou se voet compleindre de ascun mal ou tort a luy fait, q'il mette avaunt sa Petition par entre cy et Vendredi proschein as Receivours des Petitions assignez les Nouns desqueux, et auxi les Triours d'icelles, en la fourme q'apres enseute... ".
      • Sermon sur "Posuit cor suum ad investigandas leges" I Esdr. 7, 10
        • Titre:
          • (Sermon sur "Posuit cor suum ad investigandas leges" I Esdr. 7, 10)
        • Date et lieu:
          • 1414 (Mai, à Leicester).
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., IV, 15-16.
          • /Sermon d'ouverture du second Parlement d'HENRY V "... Primerement, que le roi voet, que Seinte Esglise ait et enjoise ses Droitures, Libertees et Franchises, par luy et auxi par ses nobles progenitours bien grauntez, et par les Ercevesques, Evesques, Abbes, Priours et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit Seigneur le Roy confermez. Et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Fraunchises, a eux par le dit Roi, ou par ses ditz nobles progenitours, bien grauntez, et par eux duement usez, et par notre dit tres gracious Seigneur le Roy confermez. Et puis mesme le Chanceller, de commandement notre dit tres gracious Seigneur le Roi, pronuncia les parols ensuantz en Latin Posuit cor suum ad investigand' leges. Et sur ceo allegea molt sagement plusours bones et notables resons et auctoritees, en declaration des Causes del somons avuant dite. Et qant a le primer, il disoit, qe notre dit tres soverain et tres gracious Seigneur le Roy, qi soi ad mys en tout et a toutz temps a estere et a vivre dessoutz les tres commendables disposition et governance de la tres seinte Leie de Dieu, come autres Rois d'Engleterre ses tres nobles et tres graciouses progenitours ount faitz avaunt ces heures ; et ceo pur cause de les tres hautes biens, graces et merites ent consequentz ; Considerant, null Roialme ne purra bien estre sanz ceo que notre Seignour Dieu omnipotent primerement et sur toutz choses loie soit et honuree, et ses Leies et la Foie Cristiene soient gardez, usez, et bien conservez en ycell. Et coment la tres Seinte Esglise d'Engleterre par tres haute malice des certeinz gens d'Engleterre infectz d'Eresie appellez Lollardes, ad estee longement et grevousement trouble, a grande displesance de Dieu ; et coment ja tard par traiterous purpos de tieux gentz, et autres de lour covyn, procurement, et confederacie, mesme l'Esglise, et la Foi Cristiene, et les Leies Dieu deinz le Roialme, furent en point d'avoir estee adnullez et subvertiz Et si bien toutz les Estats et Ministres d'icell, come toutz les Estats et Ministres d'icell, come toutz les Estats Temporelx du Roialme, furent auxi en point d'avoir estez tout outrement et finalment destruitz, ovesque toute manere de policie en ycelle, si luy tout-puissant dieu ne les ust graciousement succurree et defendu par l'aide et labour de son verraie et loial servitour le Roi notre Seigneur tres soverain avaunt dit, a l'honure et reverence de Dieu, et pur l'etablissement, force et relievement de la dite Esglise, et de la Foie et les Leies suis ditz, et auxi pur les seurete, comfort et tranquillite de les Estats et Ministres de mesme l'Esglise et de tout son Roialme en temps a venir, voet et desire, que par les meillours advis et discretions des ditz Seigneurs, Chivalers, et autres ore venuz a ceste Parlement, euz tieux ordinances et purveiances ceste partie soient faitz en ycell Parlement, qe soient tres pleisantz a tres puissant Dieu, et a toutz bones Cristienes lieges a Roi notre tres soverain Seigneur avaunt dit. Et quant a la secunde, il disoit, coment l'excellent estat, honure et dignite d'ascun Prince ou roi Cristiene, sinon qe ceo a quell il est liee soit de par luy garde et perfourme, ne purront my bien estre salvez ne conservez, Nostre dit tres soverain et tres gracious Seigneur le Roi considerant, coment plusours gentz compris deinz ses Trieves et Sauf-conduitz ont esteez par ses lieges diverses foitz tuez, robbez et despoillez, si bien sur le haut meer come aillours, par ont mesmes les Trieves et Sauf-conduitz ont este rumpez et enfreintz, a tres graunde esclaundre et dishonure a Roi, et encontre son estat, honure et dignite Roiall ; Et desirant principalment et le pluis tiendrement ses loialte, honure, et dignite Roiall estre savez et gardez en toutz partes, voet auxi qe par les bones avisementz et diligences des Seigneurs, Chivalers et autres suis ditz ceste partie, euz bones ordinances et establissementz purront estre purveuz en cest Parlement, pur le meilloure et seure conservation de tieux Trieves et Sauf-conduitz en temps a venir ; et auxi pur la punissement de ceux qui venir voudrent voluntierment a l'encontre. Et pur le tierce, il disoit outre, coment notre tres gracious Seigneur le Roi suis dit, desirant toutdis la bone conservacion, governance, et maintenance de la Pees, et de les bones Leies de sa Terre, sanz queux null Roialme ne Paiis purra longement estere en prosperite ; et auxi pur faire autres Leies de novell, a l'aise et profit de ses lieges, en cas ou mistier est, et nomement pur la chastisement et punissement des Riotours, Homicidours, et autres Maffesours, qe se ja pluis habundent en diverses parties de Roialme qe ne soleient longe temps par devaunt, voet et desire, par advis et le bon conseill des Seigneurs, Chivalers et autres dessuis ditz, ordeiner ensement le meultz que purra bonement estre fait pur la bone conservation de mesmes les Leies et la Pees, et auxi tielx peines de novell sur tieux Riotours et Maffesours purveier, q'ils, pur pour de tiele peine, se ferront cesser de lour malveis purpos le pluis tost celle partie. Et puis le dit Chanceller, de commandement notre tres gracious Seigneur le Roi, disoit illoeques, que par la ou ad estee accustumee longe temps passee as Rois d'Engleterre, progenitours et predecessours mesme notre Seigneur le Roi, a demander en chescun lour Parlement Dismes et Quinszismes de les laies persones de la Terre, notre dit tres soverain et tres gracious Seigneur le Roi ne voudret charger sa Commune en ceste Parlement d'ascune Disme ou Quinszisme, mes ent vorreit eux disporter a present, entendant q'il eux trovera le pluis prestez et le pluis bien voillantz a luy et a ses necessitees, en temps a venirz. Et pur ceo que notre dit Seigneur le Roi voet que Droit et owel Justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povres come riches, si ascuny soit que se voet compleindre d'ascun mal ou tort a luy fait quell ne purra estre remedie par la commune Leie, q'il mette avaunt sa Petition par entre cy et le Lundy proschein a venir as Resceivours des Petitions assignez, les Nons des queux et auxint de les Triours d'icelles, ensuent cy desoutz... ".
      • Sermon sur "Dum tempus habemus operemur bonum" Gal. 6, 10
        • Titre:
          • (Sermon sur "Dum tempus habemus operemur bonum" Gal. 6, 10
        • Date et lieu:
          • 1414 (Novembre).
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., IV, 34.
          • /Sermon d'ouverture de la deuxième session du deuxième Parlement d'HENRY V "... disoit, que le roi voet, que Seinte Esglise ait et enjoise ses droitures, libertees et franchises, par luy et auxi par ses nobles progenitours bien grantez, et par les Ercevesqes, Evesqes, Abbes, Priours et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur le Roy confermez, et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Franchises, a eux par mesme le Roi, ou par ses ditz progenitours bien grantez, et par eux bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et puis mesme le Chanceller, del; commandement le Roy, pronuncia la cause del somons du dit Parlement, declarant a commencement coment notre tres soverain Seigneur le Roi desire soverainment le bone et discrete governance estre fait vers ses Enemys dehors, et outre ceo coment luy afforcera pur le recoverer de l'enheritance et droit de sa Corone, esteant hors du Roialme, quell ad estee longement retreit et torcenousement detenu es temps de ses progenitours et predecessours Rois d'Engleterre, selonc les auctoritees qi voillent, Usque ad mortem certabis pro Justicia et quod justum est prosequere; pur quell' si honurable purpos a perfaire multz des choses sont necessairment a purveierz, queux le dit Chanceller puis expona par plusours auctoritees et notabilitees, et prist pur son Theame, Dum tempus habemus operemur bonum. Sur quoi primerment disoit, pur tant qe a chescune chose qe se tendera naturelment a droit disposition sont limitez deux maneres de temps, si come l'arbre a temps germine, et en temps y floure, et en temps y porte fruit, et puis ele soi mette a repos ; issint est donee a Homme temps de pees, et temps de guerre, et de labour ; le Roy notre tres soverain Seigneur, considerant le bien de pees et tranquillitee parmy tout son Roialme regnantz a present de la haute doun de Dieu come y est bien sentu et auxi la veritee de sa querele ceste partie, queux sont le pluis necessaries a chescun Prince q'ad a guerrir ses enemys dehors, entende qe temps covenable a luy est ore avenuz pur son dit purpos par l'aide de Dieu accomplir, et issint, Dum tempus habemus operemur bonum. Mes a cell' haute et honurable purpos a bon fyn deducir, il disoit qe trois choses sont pluis bosoignables, c'est assavoir, sage Conseil et loial de ses Lieges, fort et verraie assistence de ses Gentz, et copious subside daniers de ses subgitz. Les queux moeveront chescun gent voluntierment grantier, a cause qe le pluis patrimonie lour Prince ad en encrees, les charges de ses Lieges coviendrent estre amenusez, et ceste choses perfourniz grande honour et glorie deivent ent a force verraiment pursuer. Et puis le dit Chaunceller disoit, qe purtant qe notre dit Seigneur le Roi voet que droit et ovele justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povers come riches, si ascuny soit que se voet compleindre d'ascun mal ou tort a luy fait, quell ne purra estre remedie par la commune Leie, q'il mette avaunt sa Petition, par entre cy et le Samady proschein a venir, as Resceivours des Petitions assignez, les nons des queux et auxint de les Triours d'icelles, ensuent cy desoutz... ".
      • Sermon sur "Sicut et ipse fecit nobis ita et nos eis faciamus"
        • Titre:
          • Sermon sur "Sicut et ipse fecit nobis ita et nos eis faciamus"
        • Date et lieu:
          • 1415.
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., IV, 62.
          • /Sermon d'ouverture du troisième Parlement d'HENRY V, en présence de JOHN, duke of Bedford "... disoit, que l'ein doit honurer le Roy, purtant q'il honura soveraignement Dieu luy tout puissaunt, et que Seinte Esglise ait et enjoise ses Droitures, Libertees et Fraunchises, par luy et auxi par ses nobles Progenitours bien grauntez, et par les Erchevesqes, Evesqes, Abbes, Priours, et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur le Roy confermez, et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Franchises, a eux par mesme le Roi, ou par ses ditz Progenitours bien grantez, et par eux bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et puis mesme le Chanceller, del; commandement le dit Gardein, pronuncia le Parlement ; et disoit en especiale, qe pur deux causes fuit le dit Parlement somone, l'un pur la bone et discrete governance du Roialme en l'absence du Roy, et l'autre pur le bon et expediente aide, providence, et continuance del veiage par le Roy es parties de France, pur la recoverer de les droitures de sa Corone, ore illoeqes comence et prist pur son Theame - Sicut et ipse fecit Nobis ita et Nos ei faciamus. Sur quoi primerement, touchant la bon governance, il declara coment notre dit tres soverain Seigneur puis sa Coronation continuelment soi ad efforce et laboree entour la conservation et Innovation de ses Leies et Justice, et de la pees de la Terre, pur l'aise, seuretee, et tranquillitee de toutz ses Lieges, come il est bien conuz et sentuz come lui sage le Conseille que dit - Sine justicia non regitur respublica. Et inclinavit cor suum ad faciend' justificationes tuas. Et issint a l'entent avaunt dite pur le primer. Sicut et ipse fecit Nobis ita et Nos ei faciamus. Et outre ceo disoit, que puis les soventz requisitions faitz par le Roy notre tres soverain Seigneur envers son adversaire de France, par voie de pees, en eschuance de l'effusion de sanc Cristien, pur la restitution avoir de les droitures avant ditz, es ditz parties de France, et null restitution purroit avoir, perceivant ent null recoverer forque par force de guerre, et lessant adonques toutz maners de delicacies, aise et seuretee de sa persone, emprist le voiage mesme et l'aventure pur cell cause, affiant entierment en sa loiall querele, et en luy tout puissant Dieu, solonc les paroles de luy sage qe dit Certa pro justicia, et Dominus pugnabit pro te. Et puis il recita la manere de la graciouse passage du Roy, et de son arrivaille pres la Ville de Hareflu es parties de France, et coment mesme la Ville, que fuit le pluis fort Ville cestes parties du mond, et le pluis grande enemy as Lieges du Roy, par seage en brief temps, sanz effusion du sanc de son pople, de l'haut don de Dieu et de sa grace, fuit renduz a Roy ; et coment en apres le Roy, non obstant q'il mit une grande stuffe de ses gentz en mesme la Ville pur la save garde d'icell, et auxi que la greindre partie de son hoste fuit departie de luy, dont plusours par une certeine infirmite de la Visitation Dieu furent mortz illoeqes, et pluseurs furent returnez en Engleterre de la licence du Roy, pur lour sauve recoverer, soi transportant parmy le coer de France vers sa ville de Cales, de sa tres noble et tres excellent courage, ove un poy de gentz en regard au poair de ses enemys, fuit countree et combatuz ovesque une grande nombre des Ducs, Counts, Barons, et Seigneurs du France et d'autres Terres et paiis par dela, et ove tout la Chivalrie et poair de France et de mesmes les Terres et paiis ; qe au fyn, par l'aide et grace de l'Omnipotent, fuit tout la partie Franceis disconfit, pris, et tuez, sanz grande perde de les Engleis ; et q'il ove tiele gloriouse et merveillouse victorie est ore venuz save ove ses gentz et prisoners a sa dite Ville de Caleis, loie soit Dieu, a le pluis grande honure et profit que a le Roialme d'Engleterre unqes avient en si brief temps. Pur quoi consideree cell commodiouse, l'onurable, et profitable voiage ensy comence, et laquele sanz aide et comfort ne purra my estre continuee, coment que tiele purveiance soit fait cell partie par les Seigneurs et Communes cy ore assemblez, quell pur l'execution et la continuance de la voiage soit convenient, et expedient pur le bien et honure du Roy, et de tout son Roialme et issint pur le secunde. Sicut et ipse fecit Nobis ita et Nos ei faciamus. Et sur ceo le dit Chanceller disoit, qe l'avant dit Gardein avoit ordeignee et assignee en manere acustumee certeins Cleres pur receiver Petitions de ceux qe soi voudrent compleindre en ceste Parlement, et auxi certeins Seigneurs pur eux trier et respondre a ycelles, des queux Seigneurs et Clercs les nons cy ensuent...’.
      • Lettre d'un chapelain
        • Titre:
          • (Lettre d'un chapelain)
        • Date et lieu:
          • 1415.
        • Manuscrits:
          • MS. Emral.
        • Incipits pour le texte manuscrit:
          • Inc. "Gloriosissime princeps et invictissime domine, ipsam quam sit aut possit ... ".
        • Edition moderne:
          • In MONRO (C.), Letters of Queen Margaret of Anjou and Bishop Beckington and others written in the reigns of Henry V and Henry VI, Camden Society, LXXXVI, 1863, pp.2-6.
          • /"Gloriosissime princeps et invictissime domine, ipsam quam sit aut possit capellanus devotus domino suo in terris suppremo recommandacionem humillimam. Omnipotenti regi regum, cuius judicia semper justa sunt, ipsas quas valeo cotidianas gratiarum actiones suplex exsolva. Dum iam, quod diu sperabam, quod optaveram et antequam ab hac luce migrarem videre rogaveram, oculos ante meos conspicio (unde meum ex intimis animum speciali gaudio refocillo) inclitissimi videlicet regni Anglie gloriam et honorem, a diu soportam, etiam prope e memoria elapsam, sompno de gravissimo suscitatam. Jam enim yemps abiit et recessit ; flores apparuerunt, vinee florentes odorem dederunt ; yemps videlicet pigricie et desidie, ne dicam timoris aut vecordie ; flores apparuerunt strenuissime iuventutis et milicie ; vinee florentes, propago illa nobilissima regum et procerum Anglie, que, virtuosis artibus radicata, suos quondam palmites mundi per climata diffudit ; odorem dederunt fame et probatis dignissime, et a seculo inaudite victorie ; que, cuntis regni benevolis, mire suavitatis fragranciam, inimicis terrorem, et iura regni detinentibus spiritum aufert amplius reluctandi. Postulavit regni iusticia, pugnavit certantium prudencia, assistebat incolarum deprecacio assidua, et colluctantes respexit summus iudex, cuius non est victoria in multis vel in paucis, qui superbis resistit, et humilibus graciam subministrat. Quis queso, prudens, expedicionis tante successus futuris temporibus conspiciens, non mirabitur, et ipsius Dei potencie non ascriberet ? que gesta sunt ut, in novem hebdomadarum spacio, opidum fortissimum, hominum reputacione invincibile, portusque gloriosi regni Francie tutissimus obtinere possint, et per tam spaciosas inimicorumque refertas provincias pateret progressus, et finaliter tam gloriosa inter regum annales merito aggreganda victoria haberetur. A seculo non est auditum simile neque lectum ; non Machabeorum tempore, quorum historie hoc in tempore in ecclesia lecte sunt, non Sauli a propheta inuncto, non David Israelitice plebis regi preelecto, non Salamoni mortalium sapientissimo, aut Alexandro fortunatissimo, huiuscemodi data leguntur. Estimat et pro firmo tenet ut reor magestas regia quod non sua, sed Dei manus extenta, hec fecerit universa, ad ipsius laudem, Anglorum plebis decus et gloriam, regalis nominisque memoriam sempiternam. In qua summe consderandum quis nobis fecerit Deus, ut, dum nos forte propter nostra crimina aliquantulum puniri voluerit, non in manus inimicorum, qui parcere non noscunt, tradidit, sed sue castigacionis virgam, pestem aliqualem, inter nos transmiserit ; ac, ne gloriam tante victorie, qui forte non meruissent, sibimet ascriberent, ipsos absentes esse voluit, ut sibi gloria, et vobis, tanquam suo ministro, victoria preberetur. Sed sumopere cavendum consulo ne, post tantas victorias, vincant victorie comites, quales sunt superbia, vana gloria, iactancia, verborum pompa, crudelitas, rabies, et vindicandi furor, qui victorum sunt hostes horrendi, a quibus sepe victores clarissimi victi sunt. Quin magis assit humilitas, modestia, graciarum accio, pietas, clemencia et ignoscendi zelus. Restat igitur, princeps invictissime, ut internis affectibus Deo laudes pro hiis magnalibus referantur, et bene vivendo sibique serviendo suppliciter deprecemur, ut opus tam gloriosum ad finem perducat sibi gratum. Vosque, princeps metuendissime, ne in vacuum gloriam Dei recipiatis, sed ad juris vestri persecucionem, abiecta dominandi libidine, postpositis et fugatis dolosis partis adversi adversi tractatibus, viriliter incedatis, et ne vires interim recolligant vigilancius insistatis. Nemo autem mittens manum ad aratrum et retro respiciens aptus est regno continuatum autem studium communiter ducit ad profectum ; et secundum Tullium, perfecte virtutis est non quod actum sed quod gerendum, non quod assit sed quod desit, inspicere. Regiam insuper decet celsitudinem non de quesito gloriari, sed de querendo solicitum esse ; nec nos retrahat inimicorum potencia, conturbet astudicia, aut quemvis seducant promissa pulcra. Usque quo ipsam, in corde vestro fixam et diu desideratam, cum iusticia, pacem apprehendere, et perhenniter stabilire, possitis, ferrum ignitum securis ad axem messis multa aptisisma materia non desit, aut tepescat executor sedulus, qui quantum possibile est christianorum sanguini parcat, et, cuncta cum misericordia temperans, perducat feliciter usque finem. Sane, regum princeps dignissime, de regni subsidiis, et spiritualiter et temporaliter, in hoc cas faciendis timere non oportet, quia in tantum gaudet populus vester fidelissimus, in tam felicibus auspiciis, ut se et sua vobis offerant et preces devotissimas incessanter pro vobis effundant, et ea de causa in parliamento vestro presencialiter congregantur, clerusque regni vestri devotissimus in Octavis Sancti Martini proximo futuro Londoniam convenient, quo in tempore, non dubito, suum principem (et eorum alludam vocabulo principem presbiterorum, nuper a quibusdam vocitato) taliter respicient, ut luculenter apparere poterit quod non tantum voce vel labiis vos laudent, sed magis operibus gloriose magnificent, et super eos diutissime regnaturum corditer concupiscant. Ad regni vestri Anglie decus, gloriam et magestatem vestram conservet incolumem summus Deus".
          • In MONRO (C.), Letters of Queen Margaret of Anjou and Bishop Beckington, Camden Series, O.S. LXXXVI, 1863, 1-6.
      • Sermon sur "Iniciavit vobis viam" Heb. 10, 20
        • Titre:
          • Sermon sur "Iniciavit vobis viam" Heb. 10, 20
        • Date et lieu:
          • 1416 (6 mars).
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., IV, 70.
          • /Sermon d'ouverture de la deuxième session du troisième Parlement d'HENRY V "... disoit, que le Roy voet, que Seinte Esglise ait et enjoise ses Droitures, Libertees et Franchises, par luy, et auxi par ses nobles Progenitours Rois d'Engleterre bien grauntez, et par les Erchevesqes, Evesqes, Abbes, Priours, et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez, et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Franchises; a eux, par mesme notre Seigneur le Roi, ou par ses ditz Progenitours bien grantez, et par eux bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et puis mesme le Chanceller, del commandement le Roy, pronuncia la cause del somons du dit Parlement, et prit pur son Theame – Iniciavit vobis viam. Sur quoi il allegea pluseurs bones auctoritees et notabilitees, en affirmation et declaration de sa matere, et entre autres, il disoit qe de bon purpos bien commencee, ove bon et diligente continuance, a force aviendra gracious fyn, et desyrable, come luy sage le dit, ' dimidium facti qui bene cepit habet '. Et qant a le purpos qe notre tres soverain Seigneur, par advis et assent de toutz les Estatz et Communalte du Roialme, pur les droitures de sa Corone, par dela la Meer recoverer, jatard emprist, par la ou mesme notre Seigneur tres soverain, dedeinz un brief temps apres son tres gracious arrivaille pres la ville de Hareflu, et sa seege mys a ycell, fuit mesme la Ville a luy renduz, et puis s'en passant d'illoeqes par Terre vers sa ville de Caleis, de sa tres haut corage, ove un poy de ses gentz trop fiblez pur defaute de vitaille, fuit countree ove un tres graunde poair et multitude des gentz de France, et d'autres paiis adjongnantz ove eux, si avant combatuz, tanque Dieu de sa haute mercie luy dona la victorie, et la partie adversarie tue et discomfite, le purpos avaunt dit, par cell gracious commencement fuit, et est pur verraie et droiturell' overtement determinee et approvee par Dieu l'emnipotent. Et outre disoit, que pur le bon et expedient continuance de mesme le purpos, si honurablement comencee, notre dit tres soverain Seigneur ad appellez a present des Seigneurs, et la Communaltee de son Roialme, d'avoir lour bon et sage conseil et aide cell partie, les queux en effect bien executz, bon et desirable fyn adviendra, par la grace de Dieu, a l'honure, pees, et profit du Roialme perpetuell. Et puis le dit Chanceller disoit, que pur tant que notre Seigneur le Roy voet, que droit et ovele justice soit fait a toutz ses Lieges, si bien povres come riches, si ascuny soit qe se voet compleindre d'ascun mal ou tort a luy fait, quell ne purra estre remedie par la commune Leie, q'il mette avant sa Petition par entre cy et Lundy proschein a venir, as Receivours des Petitions assignez, les nons des queux... ensuent...
      • Sermon d'ouverture du Parlement, version latine
        • Titre:
          • Sermon d'ouverture du Parlement, version latine
        • Date et lieu:
          • 1416 (6 mars).
        • Manuscrits:
          • MS. London B.L. Cotton Julius E 4, f.113-127 (in Gesta Henrici Quinti) ;
          • MS. London B.L. Sloane 1776, f.50-72 (in Gesta Henrici Quinti).
        • Edition moderne:
          • In TAYLOR (F.) et ROSKELL (J.S.), Gesta Henrici Quinti, Oxford, 1975, 121-126.
          • /C'est un sermon assez différent que donnent les Gesta Henrici Quinti, cette fois en latin, et qui, par certains côtés, ressemble plutôt au sermon que les Rolls attribuent au Parlement suivant "... in ipsa pronuncacione, post materias quas tangebat in genere pro republica regni, tetigit de triumphis Regis nostri quos ei deus providit in obstinaciam rebellium Gallicorum, et de ostensa clemencia dei in occultis iudiciis suis, declarans quod sicut inter habentes superiorem in terris controversia subcelesti iudicio discutitur, ita inter non habentes superiorem de sub celo celesti arbitrio declaratur gladio exequente. Et sicut in subcelestibus iudiciis tres sentencie diffinitive conformes pro iure petentis ius plene declarare videntur et eis omnino fore parendum, ita et in celesti iudicio divinarum sentenciarum trinitas ius plenissime terminare videtur et eciam eis omni modo obediendum fore, concludens ex isto quod ius corone Anglie ad regnum Francie tribus sentenciis conformibus esse divinitus declaratum, et igitur contra eas nullatenus fore perstandum. Primo videlicet in bella navali de Sclus, tempore inclitissimi Regis Edwardi ultimi, cui iure hereditario ex materno sanguine descendebat corona Francie, ubi perempto Gallorum populo, deo iudicante, videbatur prima sentencia fore lata. Secundo quidem in campestri prelio Pictavio, per inclitissimum principem Edwardum primigenitum suum et heredem hereditaria bella gerentem, ubi interfecta nobilitate Gallorum et capto Iohanne intrusore regni, videbatur secunda sententia divino imperio cedere corone Anglie. Et iam tertio per serenissimum Regem nostrum in campo de Agincort, ubi fugata Francorum imbelli multitudine cessit Gallorum gladius sceptro Anglie tertia ultrice sentencia, captis primoribus et nobilibus interemptis. O deus, cur non paret hec gens misera et dure cervicis tot terribilibus divinis sentenciis, quibus manifestissima ulcione ab eis exigit obediri ? Subiunxit etiam idem Cancellarius qualiter inter has tres ultrices sentencias, quia obedire differunt, dominus noster iustus iudex tria ab eis subtraxit, per que et in quibus plus nobis afficere potuerunt. Primo autem beneficienciam portuum principalium, Calisii a dudum, etiam sed precipue Harfleu ab olim infestissime nobis. Secundo, audaciam ex incussione timoris de terribilibus et insanabilibus plagis in stragibus hominum in dictis congressibus, et precipue iam novissime in Agincort, quas suspicare poterunt contemptores ad ulcionem contempti iudicii provenisse. Et tertio, potenciam eorum per detractionem nobilium et virorum forcium in omnibus hiis preliis, et maxime in hac ultima terrifica sentencia dei in Agincort. O utinam resispicat gens illa indomabilis et condoleat proprio sanguini, consideransque hec formidanda et mirabilia iudicia dei resileat, etsi sero, ad equitatem cum Anglis, ne paciens et benignus deus tociens ex contempto iudicio irretitus, tandem, quod absit a Christiano sanguine, se impropiciabiliter vindicet in rebelles.
      • Sermon sur "Operam detis ut quieti sitis I Thess. 4, 2
        • Titre:
          • Sermon sur "Operam detis ut quieti sitis I Thess. 4, 2
        • Date et lieu:
          • 1416 (19 octobre).
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., IV, 94. "... disoit, que le Roy voet, que Seinte Esglise ait et enjoise ses Droitures, Libertees et Franchises, par luy, et auxi par ses nobles Progenitours bien grantez, et par les Ercevesqes, Evesqes, Abbes, Priours, et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Franchises , a eux par mesme le Roy, ou par ses ditz Progenitours, bien grantez, et par eux bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et puis mesme le Chanceller, del; commandement le Roy, pronuncia la cause del somons du dit Parlement. Et prit pur son Theame, Operam detis ut quieti sitis. Et sur ceo disoit entre ses autres allegeances, que desicome la tres Sainte Trinite en sys jours creast et ornast le monde, et en le septisme jour se mist a repos come dit est en Seinte Escripture, combien qe sanz labour tout le monde il fesoit ; semblablement le Roy notre soverain Seigneur terrene, en accomplissement de ceo, a le quell il fuit liez a sa coronacion par son serement, ad tenuz ceo en arere cynk Parlements, es queux ad laboree diverses choses, pluis commendables, a l'honour de Dieu, et de l'Esglise d'Engleterre, et pur grande profit et honure de luy mesmes et de tout son Roialme, et nomement de ceo, que a son primer Parlement tenuz cy a Westm', il labora entour l' establissement de paix, et bone governance parmy le Roialme ; les queux tanque en cea, loie soit luy tout puissant, ont continuelment endurez ; et de ceo auxi q'en son secunde Parlement tenuz a Leycestre, y fesoit bones et necessaries Leies, en plusours cases pluis meschiviouses, as queux y faute de leie par devant. Et puis par la, ou a plusieurs requisitions faitz, de part notre dit soverain Seigneur, par voie de pees, en eschuance d'effusion de sanc Cristiene, pur restitution avoir de les droitures de sa Corone d'Engleterre, par dela le Meer, envers son Adversair de France, luy fuit deniee par mesme l'Adversair, le bone accorde, et Traite du Pees, la quele est l'un issue de chescune querele terrene, et si fuit mys a l'autre issue de querele qu'est l'espee. Notre dit soverain Seigneur, en son tierce Parlement tenuz a Westm', de l'assent de toutz l'Estats, et del Comunalte du Roialme, soi transportant a les parties de France, si avant labora, q'en brieves temps, de l'haute grace de Dieu, y gaina la Ville de Hareflu, q'est la principall Claeve de France, et puis combastit a Echyncourt, en la Terre de France, ove tout le poair de France, des queux Dieu luy dona la tres graciouse victorie. Et non obstant, q'en cell conflict fuit tuee la grande partie de la Chivalerie del partie Franceis ; et auxi, que plusours Ducs, Conts, et autres grandes Seigneurs, et Chiveuteins de France, notre dit soverain Seigneur tient victore en sa garde ses Prisoners ; ou ceo, qe le Roy mesme notre soverain Seigneur, puis tanque en cea, deinz quell temps deux autres Parlements ont estee tenuz cy a Westm', ad pursue auxi charitablement come il fist par devant, pur bone et pesible accorde avoir ovesque son dit Adversair ; les Franceis, pleins d'orguille, et riens pensants de lour dit rebuc, ou fiblesse, nullement vorront a ceo applier ; pur quoi covient a notre dit soverain Seigneur a force de prendre autre foitz a l'issue de l'espe, s'il de son droiturell purpos et querele avoir vorra fyn, pees, et determination, et dire auxi ove luy sage, que dit, Bella faciamus, ut Pacem habemus, quia finis belli, pax. Et ore est cest le sisme Parlement notre dit soverain Seigneur, en le quell par le force et execution du gracious aide, consell, et assistance, des Seigneurs et Communaltee du Roialme, cy presentz a donerz et purveierz en ycell, tiel effect et esploit, par la haute grace de Dieu, en la dite querele se prendront, q'en apres de Guerre cesserons, et a Pees et Quiete perpetuell aviendrons. Et outre ceo le dit Chanceller disoit, que pur tant que notre dit soverain Seigneur voet, que droit et ovele justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povres, come riches ; si ascuny soit qe se vorra compleindre d'ascune tort a luy fait, quell ne purra estre remediee par la commune Leie, q'il mette avant sa Petition par entre cy et Lundy prochein a venir, as Receivours... ". "... En primes, coment, al reverence de Dieux et de Seinte Esglise, le Roy avoit grauntez et confermez, et graunta et conferma, que Seinte Esglise ait et rejoise ses Libertees et Fraunchises par ses nobles progenitours bien grauntez, et par les Ercevesques, Evesques, Abbes, Priours et autres gentz de Seinte Esglise, et leur predecessours, duement eues et uses. Et auxint, que notre dit Seigneur le Roy graunta et conferma as toutz autres Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, q'ils aient lour Libertees et Fraunchises, a eux en mesme le manere par ses ditz nobles progenitours bien grauntez et par eux duement usez. Item, secundement, mesme notre Seigneur le Roy, pur le bien de luy et de tout son Roialme, et partant q'il vorroit estre conseillez par les pluis sages et discretes de son Roialme, il avoit envoiez pur les dits Seigneurs, chivalers, Citeins, et Burgeoises, d'estre a son dit Parlement, pur avoir lour advis de ce que leur semble mieulx solonc lour discretion. En disant, q'a chacune chose a comencer il busoigne bon conseil, et sur ce prist a son theame les paroles q'enseuent. Ante omnem actum consilium stabile. Et sur ce aleggea molt sagement et discretement pleuseures bones et nobles auctoritees et notabilitees ; et en especial rehercea, Qe notre dit Seigneur le Roy vorroit avoir lour bon advis et conseil, coment bon et sufficeant ordinance purroit estre fait pur trois choses en especial ; C'est assavoir, pur due et competent sustenance de son haut et roial estat. Secundement, pur bon governance et maintenance de ses Loies deins le Roialme. Tiercement, pur cherier les Estrangiers ses Amys, et outre ce de faire resistence encontre ses Enemys dehors le Roialme. Pur quelx choses y covient d'avoir bon et sufficeant conseil en especial. Et partant que mesme notre Seigneur le Roy ne vorroit faire sanz advis et bon conseil des ditz Seigneurs Espirituelx et Temporelx, et auxi de les Communes suis ditz, il ad envoiez pur eux a present d'avoir lour bon conseil et advys en cestes matires ; et sur ce faire ce que serra plaisant a luy Tout-puissant, et plus expedient et profitable pur le bien de luy et de tout son Roialme. Et pur ce que notre dit Seigneur le Roy voet que droit et owel justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povres come riches, si ascuny soit ou se voet compleindre de ascun mal ou tort a luy fait, q'il mette avaunt sa Petition par entre cy et Vendredi proschein as Receivours des Petitions assignez les Nouns desqueux, et auxi
      • Sermon sur "Gloria et honor et pax omni operanti bonum" Rom. 2, 10
        • Titre:
          • Sermon sur "Gloria et honor et pax omni operanti bonum" Rom. 2, 10
        • Date et lieu:
          • 1425 (30 avril) à Westminster.
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., IV, 261.
          • /Sermon d'ouverture du troisième Parlement d'HENRY VI "... causam Summonitionis ipsius Parliamenti discretissime declaravit, asserens ipsum Dominum Regem, de avisamento sui sanissimi Concilii concessisse, quod Ecclesia Anglicana, Domini quoque Spirituales et Temporales, ac ceteri sui Ligei, et Communes, Universis de singulis suis Libertatibus et Privilegiis, eis per nobiles ipsius Domini Regis Progenitores concessis, et per ipsos Clerum, Magnates et Communes possessionatis et legitime usitatis, extunc uti et gaudere deberent ; assumens pro suo Themate ' Gloria et Honor et Pax omni operanti bonum ', pro cujus declarationes, per plura bona auctoritates et exempla triplex bonum assignavit ; scilicet, bonum honestum, in debita Subditorum obedientia et subiectione ; bonum delectabile, in sani Consilii exhibitione ; et bonum proficiens et utile, in voluntaria Regis et rei publice sustentatione et subventione. In primo bono, Altissimus maxime gloriatur ; in secundo, Rex et Princeps potissime honoratur ; et in tertio, Populus plurimum pacificatur ; juxta illud Luc', 'Gloria in excelsis deo, et in Terra Pax Hominibus bone voluntatis '. Gloria, videlicet, Deo exhibetur per debitam subditorum subjectionem, et in Terra, scilicet, Honor Principi per sani consilii aceptationem et exhibitionem, et Pax Hominibus, et per Regis et rei publice subventionem et sustentationem asserens pro primo, subditos suis superioribus, etiam si mali fuerint, debere realiter obedire, juxta illud Apostoli, ' Obedite prepositis vestris, non tantum bonis, sed etiam discolis ', quia licet boni non fuerint, tamen plura bona observari precipiunt, pro quibus omnino debeant obedire, Quia sicut Princeps vel Monarcha tenetur regere legaliter, sic Populus tenere obedire realiter. Pro secundo autem assignavit, multa bona ex sano Consilio provenire, juxta illud Sap' 12ø 'Salus ubi multa Consilia 'desiderans quemlibet consulentem in tribus elephanti proprietatibus comparari, Elephans enim est in fine Felle, inflexibilis, et inmense memorie ; sic quilibet consulens esset sine Felle amaritudinis, per odium et rancorem ; inflexibilis, per persone vel muneris acceptionem ; et magne meditationis, per preteritorum, presentium et futurorum premeditationem et provisionem. Pro tertio vero discretissime declaravit, qualiter omnipotens Deus, excellentissimum Principem Dominum nostrum Regem, tam teneris annis... a sui regni principio feliciter gubernavit, virtutibus (?) illustravit, et nedum sua regna, Anglie videlicet et Francie, sub pacis et quietis dulcedine tutissime custodivit, etiam quamplura Castra, Villas firmatas et alias Fortalicia, a tempore mortis Patris sui, suo Dominio mancipavit, sic quod de illo verificari potuit, quod manus Dei pugnavit pro eo. Que quidem beneficia si animo diligenti concernantur, omnes et singulos suos fideles Ligeos, ad ipsius Domini Regis voluntariam subventionem et sustentationem in suis negotiis et agendis, non mediocriter animarent. Quapropter idem Dominus Cancellarius, prefatis Communibus, ex parte dicti Domini Regis, dedit in mandatis, quod pro premissis realiter exequend' in eorum Loco antiquitus usitato in crastino convenirent, et eorum Prolocutorem eligerent, et ipsum sic electum eidem Domino Regi absque dilationis diffugio presentarent. Et ut Justicia fieret cuilibet ibidem conqueri volenti, assignati fuerunt quidam Receptores et Triatores Petitionum in eodem Parliamento exhibendarum in forma subsequenti...".
      • Sermon sur "Sic facite ut salvi sitis" Eccle. 3, 2
        • Titre:
          • Sermon sur "Sic facite ut salvi sitis" Eccle. 3, 2
        • Date et lieu:
          • 1425.
        • Manuscrits:
          • MS. ?
        • Edition moderne:
          • In Rot. Parl., IV, 295.
          • /Sermon d'ouverture du quatrième Parlement d'HENRY VI ;"... in principio declarationis causarum summonitionis Parliamenti illius, asseruit, ac Prelatis, Proceribus, Magnatibus et Communibus predictis declaravit, qualiter dictus Dominus noster Rex, de avisamento et assensu sui Concilii, voluit et concessit, quod Ecclesia Anglicana, Prelatique et Clerus, ac Proceres et Magnates, ceteri quoque Ligei et Communes universi, omnibus et singulis suis Libertatibus et Quietantiis, eis conjuctim vel divisim, per nobiles ipsius Domini Regis Progenitores, separatim concessis et confirmatis, ac per ipsos Prelatos, Clerum, Magnates, Proceres et Communes legitime usitatis et gavisis, uti et gaudere deberent. Et insuper, eisdem Prelatis, Magnatibus, Proceribus et Communibus, per verba Apostoli consulendo, dixit, " Sic facite ut salvi sitis " pro cujus textus declaratione tres notabiles Conclusiones assignavit. Unum videlicet, in divine legis observantia et sustentatione, ac divini Gregis, contra perfidorum Hereticorum et Lollardorum invasionem, protectione et defensione. Secundam, in discreti et sani Consilii acceptatione et exhibitione, ac Justicie festina et plenaria executione. Tertiam vero, in Regis et rei publice voluntaria bonorum et corporum assistentia et subventione ex quibus realiter factis et observatis triplex bonum subsequi discretissime demonstravit videlicet, Gloriam Deo pro primo, in sue legis observantia et sustentatione, ac sui Gregis tuitione et defensione. Honorem Regi pro secundo, in veri et sani Consilii exhibitione et acceptatione, ac ac Justicie debita executione ; et pacem Populo pro tertio, in Regis pro re publica voluntaria assistentia et subventione. Sicque prefatis Prelatis, Proceribus, Magnatibus et Communibus, ad laborand' et effectualiter desudand' in Parliamento predicto, ad Dei gloriam, Regis Honorem et commodum, ac Populi Pacem et quietem, consiluit, verba repetens prelibata, "Sic facit etc. ". Et ulterius, idem Cancellarius prefatis Communibus, ex parte Domini Regis, de avisamento et assensu predictis; dedit in mandatis quod pro premissorum pleniori executione ex parte sua, in quadam bassa Camera, eisdem Communibus pro eorum Domo communi ordinata et assignata, ad quondam Prolocutorem suum eligend' in crastino convenirent, et ipsum sic electum, prefato Domino Regi in eodem crastino vel faltem die Mercurii tunc proximo sequente, absque ulteriori dilationis diffugio presentarent. Et insuper, idem, Cancellarius tunc ibidem publice declaravit, qualiter prefatus Dominus noster Rex, ad effectum quod cause et;querele omnium et singulorum ibidem conqueri volentium, juxta juris exigentiam recipi valeant et audiri ; certos Receptores et Triatores Petitionum in eodem Parliamento exhibendarum, de avisamento et assensu predictis, fecit assignari in forma subsequenti... ".
    Bibliographie
    • Ouvrages usuels et instruments de travail:
      • CUP IV, 439, n., 521, 571, n. l ;
      • TANNER 93 ;
      • ODNB (G.L. HARRISS) ;
      • BRUO I 139-142 ;
    • Ouvrages sur l'individu:
      • BARTOS (F.M.), An English Cardinal and the Hussite Revolution, Communio Viatorum, IV, 1963, 47-54 ;
      • HARRISS (G.L.), Cardinal Beaufort. A Study of Lancastrian Ascendancy and Decline, Oxford, 1988 ;
      • HARRISS (G.L.), Henry Beaufort, Cardinal of England, in WILLIAMS (D.), England in the Fifteenth Century, Bury St Edmunds, 1987, 111-127 ;
      • HOLMES (G.A.), Cardinal Beaufort and the Crusades against the Hussites, English Historical Review, LXXXVIII, 1973, 721-750 ;
      • McFARLANE (K.B.), Henry V, Bishop Beaufort and the Red Hat, 1417-1421, English Historical Review, LX (1945), 316-348, et;dans England in the Fifteenth Century. Collected Essays of K.B. McFarlane, London, 1981, 79-114 ;
      • McFARLANE (K.B.), At the deathbed of Cardinal Beaufort, Studies presented to F. M. Powicke, Oxford, 1948, 405-428, et dans England in the Fifteenth Century. Collected Essays of K.B. McFarlane, London, 1981, 115-138 ;
    • Autres bases prosopographiques:
      • STUDIUM http//lamop-vs3.univ-paris1.fr/studium/ Rédaction Jean-Philippe Genet, 29/05/2023.
  • <1a> 56130
  • <1b> HENRICUS Beaufort
  • <1c> $Henry BEAUFORT$
  • <1d> Cardinal
  • <1e> %1375-1447%?
  • <1f> %1395-1447%
  • <1g> %1421%
  • <1k> Extérieur
  • <3a> Noble.
  • <3b> Son père est $John of GAUNT, duke of £Lancaster$ ;
  • <3b> Sa mère est $Catherine SWYNFORD$ ;
  • <3b> Son demi-frère est $HENRY IV$ ;
  • <3b> Son frère est $John BEAUFORT, earl of £Somerset$ ;
  • <3b> Son beau-frère est $JACQUES Ier, roi d’£Écosse$ ;
  • <3b> Son neveu est $HENRY V, roi d’£Angleterre$ ;
  • <3b> Son neveu est $JOHN, duc de £Bedford$ ;
  • <3b> Son neveu est $HUMPHREY, duc de £Gloucester$ ;
  • <3b> Sa nièce est $Isabelle de PORTUGAL, duchesse de £Bourgogne$ ;
  • <3b> Sa fille est $Jane FITZALAN$ ;
  • <3b> Son gendre est $Sir Edward STRADLING$ ;
  • <3b> Son cousin est $Sir Thomas CHAUCER$.
  • <5b> *Cambridge (Peterhouse) %1388-1389% ;
  • <5b> *Oxford (Queen's College) %1390-1393% au moins.
  • <5c> Maître ès arts (*Oxford) avant %1397% ;
  • <5c> Étudiant en théologie (*Oxford) avant %1397%.
  • <6b> Chanoine de £Lincoln %1389-1398% ;
  • <6b> Chanoine d'£York %1390% ;
  • <6b> Doyen de £Wells %1396-1398% ;
  • <6b> Chanoine de £Salisbury %1397-1398% ;
  • <6b> Warden de £Tickhill (Yorkshire) %1398% ;
  • <6b> Évêque de £Lincoln %1398-1404% ;
  • <6b> Évêque de £Winchester %1404-1447% ;
  • <6b> Cardinal-prêtre de £Saint-Eusèbe %1427-1447% ;
  • <6b> /Le pape $MARTIN V$ lui a offert le chapeau de cardinal dès %1418% pour le remercier de la part qu’il avait prise dans son élection, mais $HENRY V$ lui interdit d’accepter cette promotion qu’il n’avait pas autorisée ;
  • <6i> Nommé légat pontifical en *Angleterre en %1410% par $GRÉGOIRE XII$ pour contrer l’influence du concile de £Pise, il n’exerce pas cette fonction.
  • <6i> Légat pontifical pour l’organisation de la croisade de £Bohême contre les *Hussites en %1427-1429%.
  • <7b> *Oxford (Université : chancelier %1397-1398%).
  • <7l> Diplomatie, pour le compte des rois d'£Angleterre ou des papes ;
  • <7l> / Mission en *Bretagne en %1402% pour chercher la future reine $Jeanne de NAVARRE$ dont il célèbre ensuite le mariage avec $HENRI IV$ ;
  • <7l> Il ne participe pas au Concile de £Pise mais conduit en %1408-1409% les négociations pour renouveler les trêves avec la *France ;
  • <7l> Il participe au Concile de £Constance en %1417% ;
  • <7l> Mission diplomatique aux *Pays-Bas en %1417% ;
  • <7l> Il participe au passage à la conférence de £Meulan, en *France (%1417-1419%).
  • <7l> Missions diplomatiques en *Allemagne et en *Bohême en tant que légat pontifical pour la croisade contre les *Hussites ;
  • <7l> Mission diplomatique en %1429% en *Écosse pour renouveler les trêves avec $JACQUES Ier$ ;
  • <7l> Envoyé en avril %1430% comme président du conseil de régence en *France : il va en *Flandre pour rencontrer $PHILIPPE le Bon, duc de £Bourgogne$ à *Gand en %1430% ; il participe au procès de $JEANNE d’Arc$ à Rouen puis au couronnement d’$HENRI VI$ à Paris ; hésitant à aller à *Rome, il va en *Flandre avant de rentrer en *Angleterre où il doit se défendre contre les partisans de $HUMPHREY, duc de £Gloucester$ ;
  • <8a> Chancelier d'£Angleterre %1403-1405%, %1413-1417%, et %1424-1426% ;
  • <8a> /Selon le &Chartularium&, une lettre de l’université de £Paris (dont le texte français est dans le MS. Paris, B. Arsenal 4106, F. 40) adressée au Conseil royal d’£Angleterre pour le mettre en garde contre les dangers de la politique de $HUMPHREY, duc de £Gloucester$ est attribuée par erreur par $Joseph STEVENSON$ à l’évêque de £Winchester ?
  • <r> CUP: 439 n. 1.
  • <8a> Membre du Conseil Royal depuis %1399% jusqu'à la fin de sa vie, à l'exception de courtes périodes.
  • <8a> Président du conseil de régence en *France en %1430-1431%.
  • <9a> Expédition (militaire) en *Irlande en %1399% ;
  • <9a> Voyage (diplomatie) en *Bretagne en %1402% ;
  • <9a> Voyage (diplomatie) en *France en %1406% ;
  • <9a> Voyage (affaires ecclésiastiques) en *Italie en %1409% (Concile de £Pisa) et en *Allemagne (Concile de £Constance) en %1417% ;
  • <9a> Voyage (pélerinage) en %1417-1419% en *Terre=Sainte via l'*Italie (*Venezia) pour l’aller ; il passe au retour par *Rhodes et *Roma, participant au passage à la conférence de £Meulan, en *France ;
  • <9a> Voyage (affaires ecclésiastiques) en *Flandre, en *Allemagne et en *Bohême en %1427-1428% en tant que légat pontifical chargé de la croisade contre les *Hussites ; il va aussi en *Ecosse pour obtenir des subsides : mais l’armée qu'il a équipée avec les fonds levés pour la Croisade et conduite en *France y reste pour aider les armées anglaises (%1429%) ;
  • <9a> Voyage et séjours (motifs politiques et diplomatiques) en *France en pour présider à *Rouen le procès de $Jeanne d'ARC$ en %1431% (mai) et pour couronner $HENRY VI$ à *Paris (décembre) avant d’aller à *Gand en %1432% pour être le parrain du premier enfant de $PHILIPPE le bon, duc de £Bourgogne$ et d’$Isabelle de PORTUGAL$ ; il revient en %1435% pour participer au congrès d'£Arras.
  • <19> Oeuvre écrite en latin et en anglais :
  • <30> Auteur actif dans le champ pragmatique :
  • <30a1>
  • <<b>> De terris et possessionibus ecclesiae suae&
  • <<b>> /$Thomas TANNER$ lui attribue, sur l'autorité de $Nicholas HARPSFELD$ dans sa &Nomenclatura Auctorum& la paternité de ce texte ;
  • <r> TANNER 93.
  • <<c>> MS.
  • <<cc>> Inc. : "Quotiens ecclesie..."
  • <60> Auteur actif dans le champ politique :
  • <60a1> &(Sermon sur "Multitudo sapientium", Sap. VI, 26)&
  • <<b>> %1404% (14 janvier, à *Westminster).
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, III, 522.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture du quatrième Parlement d'$HENRY IV$ : cf. $G.L. HARRISS$, &op. cit.&, 30 : "his opening sermon took;as its theme the familiar simile of the realm as a body, of which the clergy formed the right side, the temporal lords the left, and the 'communialte du Roialme' the other members; all were locked in mutual dependence. The king, he said, desired the advice, counsel and assent of all the estates, for good government depended on wise counsel. He then recited the problems which had dominated the past year..." : /"Primerement, coment notre Seigneur le Roy lui avoit comandez a dire et a publier a toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporelx, et a touz les Chivalers, Citezeins, et Burgeoises venuz pour les Communes du Roialme a mesme le Parlement, Q'il est la volunte de Roy, qe Seint Esglise soit maintenuz et;sustenuz come ele ad este;en temps ses nobles progenitours et predecessours Rois d'Engleterre ; et qe seinte Esglise ait et;enjoise entierment toutes ses Libertees et Franchises come ele ad eue et usee en temps de mesmes ses progenitours et predecessours ; et qe toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporelx, Citees et Burghs, eient et enjoisent toutes lours Libertees, Franchises et Custumes, queux ils ont eues et usez resonablement du Grante de ses ditz progenitours et;predecessours. Et sur ceo mesme le Chaunceller, em preignant a son theame theme les parols ensuantz, c'est assavoir Multitudo sapientum, molt discretement et clergialment montra et declara, Coment par bone et sage Conseil chescun Roialme serroit de droit governez. Et resembla chescun Roialme a un Corps de Homme, par ont la partie destre il resemble a Seinte Esglise, et la partie sinistre a la Temporaltee, et les autres membres a la Communaletee du Roialme : par ont mesme notre Seigneur le Roi veulant avoir advis, conseil et assent generalement de toutz les Estates de son Roialme, a fait sommoner son Parlement au present, pur plusours diverses causes proscheinement ensuantz, et pur autres causes molt necessaires ; C'est assavoir, a considerer coment ses Rebelx de Gales luy ont fait et facent de jour en autre grand Rebellion encontre lour ligeance. Et coment le duc d'Orliens, et le Count Seint Poule lour avoient purpoisez de faire au Roy notre Seigneur a son roialme d'Engleterre les grevances et damages q'ils purront a tout lour poair : Et coment le dit Count Seint Poule, en accomplicement de son malvoise entencion, s'arriva ore tard ove grant poair en l'Isle de Wyght ; mais que Dieu de sa grace ensi disposa, q'il n'osa illoeqes attendre ne demurer. Et auxi considerez les perils iminentz, si bien de la Ville de Caleys et les Marches illoeqes, come de la Pays de Guyene, par les Enemys Franceois et leur adherentz. Et outre ceo, considerez les Guerres d'Irland et d'Escoce, et de toutz autres parties environ. Et considerez auxi la levee de Guerre nadgairs fait dans le Roialme par Monseigneur Henry Percy et Monseigneur Thomas Percy, et plusours autres ovesque eux, encontre notre Seigneur le Roy, et lour ligeance a la bataille de Shrovesbury, que les ditz Seigneurs et Communes de lour commune assent et advis ent ferroient et diroient ceo que meulx leur sembleroit pur mieulx garder paix et tranquillite deins le Roialme. Et outre ceo, que mesmes les Seigneurs et Communes par leour sages advises et discretion ferroient lour peine et diligence, Coment, si bien les ditz Rebelx de Gales de lour Rebellion et d'estre mys en subjection a le Roialme d'Engleterre, come les ditz Enemys Franceois, Escotz et Irroises de lour malice purroient mieultz estre guerroiez, et resistez si bien par terre comme par meer, et de sur ceo faire ordinance sufficiente en cest Parlement. Et por ce que les matires dessuis dites demandent hastif esploit et execution, le dit Chanceller, par commandement du Roy, ad chargez toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporelx, et toutz les Chivalers des Contees, Citezeins et Burgeises, venuz a cest Parlement, q'ils soient chescun jour a oept del clocke a lour lieux acoustumez en Parlement ; et q'ils soient especialment entendantz pur les busoignes du dit Parlement, entrelessantz toutes autres matires. Et q'ils facent election de lour commune Parlour, come le manere est, et luy presentent rdevant le Roy en Parlement lendemayn ensuant. a noef del clocke a pluis tard. Et partant que mesme notre Seigneur le Roy voet que bone et ovele Justice soit fait a ceux qi se veullent compleindre d'aucuns Griefs a eux faitz, si bien par decea la Meer come par delea, ad ordeignez certeines Receivours et Triours de Petitions... ".
  • <60a2> &(Sermon sur "Rex vocavit seniores terre" Reg. III. 20, 7)&
  • <<b>> %1404% (Octobre, à *Coventry).
  • <<c>> MS. ?
  • <<cc>> Inc. : ‘
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, III, 545.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture du cinquième Parlement d'$HENRY IV$ : "Primerement, mesme le Chanceller par commandement du Roy monstra a ditz Seigners des Communes, q'a l'honour de Dieu, il est la voluntee de Roy, qe Seint Esglise soit maintenuz et sustenuz come ele ad este;en temps ses nobles progenitours et predecessours Roys d'Engleterre ; et qe Seint Esglise eit et enjoise entierment toutes ses Libertees et Franchises, come ele ad eue et usee en son temps et en temps de mesmes ses progenitours et predecessours ; et qe toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporelx, Citees et Burghs, eient et enjoisent toutes les Libertees et Franchises queux ils ont euez et usez resonablement du Grante de ses ditz progenitours et predecessours. Et sur ceo mesme le Chaunceller en preignant a son theame theame les parols ensuantz, c'est assavoir 'Decet nos implere 'Rex vocavit Seniores Terre', molt discretement exposa et declara, Coment pur la salvation du Roialme si bien dedeins come dehors, pur resister la malice des Rebeles de Gales et de les Enemys de Fraunce, de Bretaigne et aillours, qi de jour en autre s'afforcent a tout lour poair de guerrer et grever le dit Roialme en diverse manere, et auxi pur garder paix et quiete, et ovele justice faire deinz ycelle Roialme, et de punir les contrariantz, de quelconqe estate ou condition q'ils soient, le Roy voet estre conseilez et advisez par les Sages de son roialme. Et outre ceo, le dit Chaunceller rehercea, coment au darrein Parlement monstrez estoit de les grands Meschiefs touchant la Rebellion de Gales, et coment sur ycell' ne feust purveuz nulle remede covenable en ycelle Parlement. Et auxi coment la Grante faite en mesme le Parlement ne feust pas si sufficient comme suppose feust au temps du dite Grante, pur resister les ditz Rebelx et Enemys, et pur autres charges sustenir. Et que partant les Seigneurs et Communes venuz a ycest Parlement ne se deussent esmervailler, de ceo que le Roy ad sommonez son Parlement deins si brief temps apres le dit darrein Parlement : qar sur sur les plusours novelx le Roi le Roi ad de jour en autre de les ditz Rebelx et Enemys, et coment mesmes les Enemys de France et de Bretaigne sont purposez de guerroier le Roialme d'Engleterre, et d'entrer forciblement en ycelle, que Dieux defende, et comment auxi mesmes les Enemys ount ore de novell comencez de guerroirer en la Terre de Guyenne, a grande destruction d'icelle, si ne soit pluis en hast remediez ;;mesme notre Seigneur le Roy ad ordeignez son Parlement a ceste foitz pur purvoir et ordeigner de meillour remede, par advis de ses sages Seigneurs et Communes venuz a mesme cest Parlement, encontre les meschiefs et grrevances avant ditz. Et pur ceo que les matires suis dites demandent dues et hastifs remedes et execution, comandez feust par le dit Chanceller a les ditz Communes, de faire electione de lour commune Parlour, et de luy presentir devant le Roy et les Seigneurs en Parlement, come le manere est, lendemayn ensuant. Et partant que mesme notre Seigneur le Roy voet, que bon et ovelle Justice soit fait a ceux qi se veullent compleindre si bien par decea la Meer come par delea, d'aucuns griefs Damages ou Oprressions a eux faitz, il ad faite certeines Receivours et Triours de Petitions... ".
  • <60a3> &(Sermon sur "Decet nos implere omnem justiciam" Mat. 3, 15)&
  • <<b>> %1410% (27 janvier).
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, III, 622.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture du dixième Parlement d'$HENRY IV$ en l'absence d'un chancelier : " Primerment, comment notre dit Seigneur le Roy luy avoit comandez a dire et publier as toutz Seigneurs Espirituelx et Temporeles, et toutz les Chivalers, Citizeins, et Burgeises venuz pur les Communes du Roialme a mesme le Parlement, Q'il est la voluntee de Roy qe Seint Esglise soit maintenue et sustenue come ele ad estee;en temps ses nobles progenitours et predecessours Roys d'Engleterre, et qe Seint Esglise eit et enjoise entierment toutes ses Libertees et Franchises, come ele ad eue et use en son temps et en temps de mesmes ses progenitours et predecessours ; et qe toutz les Seigneurs Espirituelx et Temporeles, Citees et Burghs, aient et enjoient toutes les Libertees et Franchises queux ils ont euez et usez raisonablement de son Grante ou de Grante de ses ditz predecessours et progenitours, ou par luy mesme confermez. (Et sur ce mesme l'Evesque de Wyncestre en preignant a son theame les parols ensuantz, c'est assavoir 'Decet nos implere omnem justiciam', molt discretement et sagement montra et declara, Coment la Cause des somons de mesme cest Parlement feust pour deux causes, c'est assavoir, touchant les Trieves prises par entre le Roialme d'Engleterre et le Roialme d'Escoce, en cas q'ils ne se tiendront pluys avant que bone et sufficiante ordinance purra estre faite par bon advys, et ceo par temps. Et ceo si bien pur celles parties come pur autres parties et paiis esteantz dessouth' l'obeisseance et l' enheritance notre dit Seigneur le Roy. Et monstra outre mesme l'Evesque, comment le Duc de Burgoigne, q'ad a present la Gouvernance de Roialme de Fraunce, s'ad purpose en tout le forsible manere q'il purra de venir devers Caleys, pur y faire le male q'il purra, que Dieu defende, s'il ne soit le pluys en hast succurrez et remediez. Et outre ceo, entre autres choses le dit Evesque molt discretement rehercea deux manieres de Gouvernance, l'un De jure regiminis, et l'autre De jure subjectionis. Et auxi, coment le Roy Alexander avoit conquis plusours diverses Regions, Terres, et Citees, et entre autres il avoit conquise une grande Citee, et demanda conseill de Aristotill coment y purroit pluys surement fortifier mesme la Citee, par mure ou autrement ? A qi le dit Aristotill respondi, et dist, Qe la soveraigne seurtee et garde de chescun Roialme et Citee est, d'avoir l'entier et cordial Amour de poeple, et de lour garder en lour Loies et Droitures. Et que mesmes le poeple deusse de droit faire a chescun Roy troys choses, c'est assavoir, honour et obedience, reverence et benevolence, et cordial assistence. Et pur ceo que les matires dessuis ditz demandent en especial cordial assistence et hastif esploit et execution, come devant est declarez, notre dit Seigneur le Roy avoit envoiez pur les ditz Seigneurs et Communes pur assister ove luy pur avoir lour bon et discrete advys es choses necessaries a luy et a son Roialme. Et sur ceo mesme l'Evesque pria as ditz Seigneurs et Communes de prendre cestes matires tendrement a coer ; et pria a Dieux, q'il serroit mieulx plesant a notre Seigneur Jesu Crist, et aide et salvation de notre dit Seigneur le Roy et de son Roialme et de totz ses lieges. Et sur ceo chargea les ditz Communes de par le Roy d'estre lendemayn ensuant en lour lieu acustume deins l'Abbey de Westminster, a oept de clok, pur y faire election de lour commune Parlour, come le manere est, et de luy presenter devaunt le Roy et les Seigneurs en Parlement mesme lendemayn, a noef del clok a pluys tarde. Et pur ceo que mesme notre Seigneur le Roy voet, que bon et oele Justice se face a ceux qi se veulleint compleindre d'ascunes Grevances ou Injuries a eux faitz, si bien de par decea la Mier, come par delea, ad ordeigne et assignez certeins Recevours et Triours des Petitions... ".
  • <60a4> &(Sermon sur "Ante omnem actum consilium stabile" Eccli. 37, 20)&
  • <<b>> %1413%.
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, IV, 3.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture du premier Parlement d'$HENRY V$ : cf. $G.L. HARRISS$, &op. cit.&, 70 : " Beaufort's opening speech to the Commons -delivered 'molt sagement et discretement'- desired their good counsel for the sustenance of the king's estate, for good governaunce and the maintenaunce of the laws, and for the cherishing of friendly foreigners but resistance to the enemies of the realm ". "... En primes, coment, al reverence de Dieux et de Seinte Esglise, le Roy avoit grauntez et confermez, et graunta et conferma, que Seinte Esglise ait et rejoise ses Libertees et Fraunchises par ses nobles progenitours bien grauntez, et par les Ercevesques, Evesques, Abbes, Priours et autres gentz de Seinte Esglise, et leur predecessours, duement eues et uses. Et auxint, que notre dit Seigneur le Roy graunta et conferma as toutz autres Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, q'ils aient lour Libertees et Fraunchises, a eux en mesme le manere par ses ditz nobles progenitours bien grauntez et par eux duement usez. Item, secundement, mesme notre Seigneur le Roy, pur le bien de luy et de tout son Roialme, et partant q'il vorroit estre conseillez par les pluis sages et discretes de son Roialme, il avoit envoiez pur les dits Seigneurs, chivalers, Citeins, et Burgeoises, d'estre a son dit Parlement, pur avoir lour advis de ce que leur semble mieulx solonc lour discretion. En disant, q'a chacune chose a comencer il busoigne bon conseil, et sur ce prist a son theame les paroles q'enseuent. Ante omnem actum consilium stabile. Et sur ce aleggea molt sagement et discretement pleuseures bones et nobles auctoritees et notabilitees ; et en especial rehercea, Qe notre dit Seigneur le Roy vorroit avoir lour bon advis et conseil, coment bon et sufficeant ordinance purroit estre fait pur trois choses en especial ; C'est assavoir, pur due et competent sustenance de son haut et roial estat. Secundement, pur bon governance et maintenance de ses Loies deins le Roialme. Tiercement, pur cherier les Estrangiers ses Amys, et outre ce de faire resistence encontre ses Enemys dehors le Roialme. Pur quelx choses y covient d'avoir bon et sufficeant conseil en especial. Et partant que mesme notre Seigneur le Roy ne vorroit faire sanz advis et bon conseil des ditz Seigneurs Espirituelx et Temporelx, et auxi de les Communes suis ditz, il ad envoiez pur eux a present d'avoir lour bon conseil et advys en cestes matires ; et sur ce faire ce que serra plaisant a luy Tout-puissant, et plus expedient et profitable pur le bien de luy et de tout son Roialme. Et pur ce que notre dit Seigneur le Roy voet que droit et owel justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povres come riches, si ascuny soit ou se voet compleindre de ascun mal ou tort a luy fait, q'il mette avaunt sa Petition par entre cy et Vendredi proschein as Receivours des Petitions assignez : les Nouns desqueux, et auxi les Triours d'icelles, en la fourme q'apres enseute... ".
  • <60a5> &(Sermon sur "Posuit cor suum ad investigandas leges" I Esdr. 7, 10)&
  • <<b>> %1414% (Mai, à *Leicester).
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, IV, 15-16.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture du second Parlement d'$HENRY V$ : "... Primerement, que le roi voet, que Seinte Esglise ait et enjoise ses Droitures, Libertees et Franchises, par luy et auxi par ses nobles progenitours bien grauntez, et par les Ercevesques, Evesques, Abbes, Priours et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit Seigneur le Roy confermez. Et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Fraunchises, a eux par le dit Roi, ou par ses ditz nobles progenitours, bien grauntez, et par eux duement usez, et par notre dit tres gracious Seigneur le Roy confermez. Et puis mesme le Chanceller, de commandement notre dit tres gracious Seigneur le Roi, pronuncia les parols ensuantz en Latin : Posuit cor suum ad investigand' leges. Et sur ceo allegea molt sagement plusours bones et notables resons et auctoritees, en declaration des Causes del somons avuant dite. Et qant a le primer, il disoit, qe notre dit tres soverain et tres gracious Seigneur le Roy, qi soi ad mys en tout et a toutz temps a estere et a vivre dessoutz les tres commendables disposition et governance de la tres seinte Leie de Dieu, come autres Rois d'Engleterre ses tres nobles et tres graciouses progenitours ount faitz avaunt ces heures ; et ceo pur cause de les tres hautes biens, graces et merites ent consequentz ; Considerant, null Roialme ne purra bien estre sanz ceo que notre Seignour Dieu omnipotent primerement et sur toutz choses loie soit et honuree, et ses Leies et la Foie Cristiene soient gardez, usez, et bien conservez en ycell. Et coment la tres Seinte Esglise d'Engleterre par tres haute malice des certeinz gens d'Engleterre infectz d'Eresie appellez Lollardes, ad estee longement et grevousement trouble, a grande displesance de Dieu ; et coment ja tard par traiterous purpos de tieux gentz, et autres de lour covyn, procurement, et confederacie, mesme l'Esglise, et la Foi Cristiene, et les Leies Dieu deinz le Roialme, furent en point d'avoir estee adnullez et subvertiz : Et si bien toutz les Estats et Ministres d'icell, come toutz les Estats et Ministres d'icell, come toutz les Estats Temporelx du Roialme, furent auxi en point d'avoir estez tout outrement et finalment destruitz, ovesque toute manere de policie en ycelle, si luy tout-puissant dieu ne les ust graciousement succurree et defendu par l'aide et labour de son verraie et loial servitour le Roi notre Seigneur tres soverain avaunt dit, a l'honure et reverence de Dieu, et pur l'etablissement, force et relievement de la dite Esglise, et de la Foie et les Leies suis ditz, et auxi pur les seurete, comfort et tranquillite de les Estats et Ministres de mesme l'Esglise et de tout son Roialme en temps a venir, voet et desire, que par les meillours advis et discretions des ditz Seigneurs, Chivalers, et autres ore venuz a ceste Parlement, euz tieux ordinances et purveiances ceste partie soient faitz en ycell Parlement, qe soient tres pleisantz a tres puissant Dieu, et a toutz bones Cristienes lieges a Roi notre tres soverain Seigneur avaunt dit. Et quant a la secunde, il disoit, coment l'excellent estat, honure et dignite d'ascun Prince ou roi Cristiene, sinon qe ceo a quell il est liee soit de par luy garde et perfourme, ne purront my bien estre salvez ne conservez, Nostre dit tres soverain et tres gracious Seigneur le Roi considerant, coment plusours gentz compris deinz ses Trieves et Sauf-conduitz ont esteez par ses lieges diverses foitz tuez, robbez et despoillez, si bien sur le haut meer come aillours, par ont mesmes les Trieves et Sauf-conduitz ont este rumpez et enfreintz, a tres graunde esclaundre et dishonure a Roi, et encontre son estat, honure et dignite Roiall ; Et desirant principalment et le pluis tiendrement ses loialte, honure, et dignite Roiall estre savez et gardez en toutz partes, voet auxi qe par les bones avisementz et diligences des Seigneurs, Chivalers et autres suis ditz ceste partie, euz bones ordinances et establissementz purront estre purveuz en cest Parlement, pur le meilloure et seure conservation de tieux Trieves et Sauf-conduitz en temps a venir ; et auxi pur la punissement de ceux qui venir voudrent voluntierment a l'encontre. Et pur le tierce, il disoit outre, coment notre tres gracious Seigneur le Roi suis dit, desirant toutdis la bone conservacion, governance, et maintenance de la Pees, et de les bones Leies de sa Terre, sanz queux null Roialme ne Paiis purra longement estere en prosperite ; et auxi pur faire autres Leies de novell, a l'aise et profit de ses lieges, en cas ou mistier est, et nomement pur la chastisement et punissement des Riotours, Homicidours, et autres Maffesours, qe se ja pluis habundent en diverses parties de Roialme qe ne soleient longe temps par devaunt, voet et desire, par advis et le bon conseill des Seigneurs, Chivalers et autres dessuis ditz, ordeiner ensement le meultz que purra bonement estre fait pur la bone conservation de mesmes les Leies et la Pees, et auxi tielx peines de novell sur tieux Riotours et Maffesours purveier, q'ils, pur pour de tiele peine, se ferront cesser de lour malveis purpos le pluis tost celle partie. Et puis le dit Chanceller, de commandement notre tres gracious Seigneur le Roi, disoit illoeques, que par la ou ad estee accustumee longe temps passee as Rois d'Engleterre, progenitours et predecessours mesme notre Seigneur le Roi, a demander en chescun lour Parlement Dismes et Quinszismes de les laies persones de la Terre, notre dit tres soverain et tres gracious Seigneur le Roi ne voudret charger sa Commune en ceste Parlement d'ascune Disme ou Quinszisme, mes ent vorreit eux disporter a present, entendant q'il eux trovera le pluis prestez et le pluis bien voillantz a luy et a ses necessitees, en temps a venirz. Et pur ceo que notre dit Seigneur le Roi voet que Droit et owel Justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povres come riches, si ascuny soit que se voet compleindre d'ascun mal ou tort a luy fait quell ne purra estre remedie par la commune Leie, q'il mette avaunt sa Petition par entre cy et le Lundy proschein a venir as Resceivours des Petitions assignez, les Nons des queux et auxint de les Triours d'icelles, ensuent cy desoutz... ".
  • <60a6> &(Sermon sur "Dum tempus habemus operemur bonum" Gal. 6, 10&
  • <<b>> %1414% (Novembre).
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, IV, 34.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture de la deuxième session du deuxième Parlement d'$HENRY V$ : "... disoit, que le roi voet, que Seinte Esglise ait et enjoise ses droitures, libertees et franchises, par luy et auxi par ses nobles progenitours bien grantez, et par les Ercevesqes, Evesqes, Abbes, Priours et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur le Roy confermez, et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Franchises, a eux par mesme le Roi, ou par ses ditz progenitours bien grantez, et par eux bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et puis mesme le Chanceller, del; commandement le Roy, pronuncia la cause del somons du dit Parlement, declarant a commencement coment notre tres soverain Seigneur le Roi desire soverainment le bone et discrete governance estre fait vers ses Enemys dehors, et outre ceo coment luy afforcera pur le recoverer de l'enheritance et droit de sa Corone, esteant hors du Roialme, quell ad estee longement retreit et torcenousement detenu es temps de ses progenitours et predecessours Rois d'Engleterre, selonc les auctoritees qi voillent, Usque ad mortem certabis pro Justicia et quod justum est prosequere; pur quell' si honurable purpos a perfaire multz des choses sont necessairment a purveierz, queux le dit Chanceller puis expona par plusours auctoritees et notabilitees, et prist pur son Theame, Dum tempus habemus operemur bonum. Sur quoi primerment disoit, pur tant qe a chescune chose qe se tendera naturelment a droit disposition sont limitez deux maneres de temps, si come l'arbre a temps germine, et en temps y floure, et en temps y porte fruit, et puis ele soi mette a repos ; issint est donee a Homme temps de pees, et temps de guerre, et de labour ; le Roy notre tres soverain Seigneur, considerant le bien de pees et tranquillitee parmy tout son Roialme regnantz a present de la haute doun de Dieu come y est bien sentu et auxi la veritee de sa querele ceste partie, queux sont le pluis necessaries a chescun Prince q'ad a guerrir ses enemys dehors, entende qe temps covenable a luy est ore avenuz pur son dit purpos par l'aide de Dieu accomplir, et issint, Dum tempus habemus operemur bonum. Mes a cell' haute et honurable purpos a bon fyn deducir, il disoit qe trois choses sont pluis bosoignables, c'est assavoir, sage Conseil et loial de ses Lieges, fort et verraie assistence de ses Gentz, et copious subside daniers de ses subgitz. Les queux moeveront chescun gent voluntierment grantier, a cause qe le pluis patrimonie lour Prince ad en encrees, les charges de ses Lieges coviendrent estre amenusez, et ceste choses perfourniz grande honour et glorie deivent ent a force verraiment pursuer. Et puis le dit Chaunceller disoit, qe purtant qe notre dit Seigneur le Roi voet que droit et ovele justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povers come riches, si ascuny soit que se voet compleindre d'ascun mal ou tort a luy fait, quell ne purra estre remedie par la commune Leie, q'il mette avaunt sa Petition, par entre cy et le Samady proschein a venir, as Resceivours des Petitions assignez, les nons des queux et auxint de les Triours d'icelles, ensuent cy desoutz... ".
  • <60a7> &Sermon sur "Sicut et ipse fecit nobis ita et nos eis faciamus"&
  • <<b>> %1415%.
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, IV, 62.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture du troisième Parlement d'$HENRY V$, en présence de $JOHN, duke of £Bedford$ : "... disoit, que l'ein doit honurer le Roy, purtant q'il honura soveraignement Dieu luy tout puissaunt, et que Seinte Esglise ait et enjoise ses Droitures, Libertees et Fraunchises, par luy et auxi par ses nobles Progenitours bien grauntez, et par les Erchevesqes, Evesqes, Abbes, Priours, et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur le Roy confermez, et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Franchises, a eux par mesme le Roi, ou par ses ditz Progenitours bien grantez, et par eux bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et puis mesme le Chanceller, del; commandement le dit Gardein, pronuncia le Parlement ; et disoit en especiale, qe pur deux causes fuit le dit Parlement somone, l'un pur la bone et discrete governance du Roialme en l'absence du Roy, et l'autre pur le bon et expediente aide, providence, et continuance del veiage par le Roy es parties de France, pur la recoverer de les droitures de sa Corone, ore illoeqes comence : et prist pur son Theame - Sicut et ipse fecit Nobis ita et Nos ei faciamus. Sur quoi primerement, touchant la bon governance, il declara coment notre dit tres soverain Seigneur puis sa Coronation continuelment soi ad efforce et laboree entour la conservation et Innovation de ses Leies et Justice, et de la pees de la Terre, pur l'aise, seuretee, et tranquillitee de toutz ses Lieges, come il est bien conuz et sentuz come lui sage le Conseille que dit - Sine justicia non regitur respublica. Et inclinavit cor suum ad faciend' justificationes tuas. Et issint a l'entent avaunt dite pur le primer. Sicut et ipse fecit Nobis ita et Nos ei faciamus. Et outre ceo disoit, que puis les soventz requisitions faitz par le Roy notre tres soverain Seigneur envers son adversaire de France, par voie de pees, en eschuance de l'effusion de sanc Cristien, pur la restitution avoir de les droitures avant ditz, es ditz parties de France, et null restitution purroit avoir, perceivant ent null recoverer forque par force de guerre, et lessant adonques toutz maners de delicacies, aise et seuretee de sa persone, emprist le voiage mesme et l'aventure pur cell cause, affiant entierment en sa loiall querele, et en luy tout puissant Dieu, solonc les paroles de luy sage qe dit Certa pro justicia, et Dominus pugnabit pro te. Et puis il recita la manere de la graciouse passage du Roy, et de son arrivaille pres la Ville de Hareflu es parties de France, et coment mesme la Ville, que fuit le pluis fort Ville cestes parties du mond, et le pluis grande enemy as Lieges du Roy, par seage en brief temps, sanz effusion du sanc de son pople, de l'haut don de Dieu et de sa grace, fuit renduz a Roy ; et coment en apres le Roy, non obstant q'il mit une grande stuffe de ses gentz en mesme la Ville pur la save garde d'icell, et auxi que la greindre partie de son hoste fuit departie de luy, dont plusours par une certeine infirmite de la Visitation Dieu furent mortz illoeqes, et pluseurs furent returnez en Engleterre de la licence du Roy, pur lour sauve recoverer, soi transportant parmy le coer de France vers sa ville de Cales, de sa tres noble et tres excellent courage, ove un poy de gentz en regard au poair de ses enemys, fuit countree et combatuz ovesque une grande nombre des Ducs, Counts, Barons, et Seigneurs du France et d'autres Terres et paiis par dela, et ove tout la Chivalrie et poair de France et de mesmes les Terres et paiis ; qe au fyn, par l'aide et grace de l'Omnipotent, fuit tout la partie Franceis disconfit, pris, et tuez, sanz grande perde de les Engleis ; et q'il ove tiele gloriouse et merveillouse victorie est ore venuz save ove ses gentz et prisoners a sa dite Ville de Caleis, loie soit Dieu, a le pluis grande honure et profit que a le Roialme d'Engleterre unqes avient en si brief temps. Pur quoi consideree cell commodiouse, l'onurable, et profitable voiage ensy comence, et laquele sanz aide et comfort ne purra my estre continuee, coment que tiele purveiance soit fait cell partie par les Seigneurs et Communes cy ore assemblez, quell pur l'execution et la continuance de la voiage soit convenient, et expedient pur le bien et honure du Roy, et de tout son Roialme : et issint pur le secunde. Sicut et ipse fecit Nobis ita et Nos ei faciamus. Et sur ceo le dit Chanceller disoit, qe l'avant dit Gardein avoit ordeignee et assignee en manere acustumee certeins Cleres pur receiver Petitions de ceux qe soi voudrent compleindre en ceste Parlement, et auxi certeins Seigneurs pur eux trier et respondre a ycelles, des queux Seigneurs et Clercs les nons cy ensuent...’.
  • <60a8> &(Lettre d'un chapelain)&
  • <<b>> %1415%.
  • <<c>> MS. Emral.
  • <<cc>> Inc. : "Gloriosissime princeps et invictissime domine, ipsam quam sit aut possit ... ".
  • <<i>> In MONRO (C.), &Letters of Queen Margaret of Anjou and Bishop Beckington and others written in the reigns of Henry V and Henry VI&, Camden Society, LXXXVI, 1863, pp.2-6.
  • <<i>> /"Gloriosissime princeps et invictissime domine, ipsam quam sit aut possit capellanus devotus domino suo in terris suppremo recommandacionem humillimam. Omnipotenti regi regum, cuius judicia semper justa sunt, ipsas quas valeo cotidianas gratiarum actiones suplex exsolva. Dum iam, quod diu sperabam, quod optaveram et antequam ab hac luce migrarem videre rogaveram, oculos ante meos conspicio (unde meum ex intimis animum speciali gaudio refocillo) inclitissimi videlicet regni Anglie gloriam et honorem, a diu soportam, etiam prope e memoria elapsam, sompno de gravissimo suscitatam. Jam enim yemps abiit et recessit ; flores apparuerunt, vinee florentes odorem dederunt ; yemps videlicet pigricie et desidie, ne dicam timoris aut vecordie ; flores apparuerunt strenuissime iuventutis et milicie ; vinee florentes, propago illa nobilissima regum et procerum Anglie, que, virtuosis artibus radicata, suos quondam palmites mundi per climata diffudit ; odorem dederunt fame et probatis dignissime, et a seculo inaudite victorie ; que, cuntis regni benevolis, mire suavitatis fragranciam, inimicis terrorem, et iura regni detinentibus spiritum aufert amplius reluctandi. Postulavit regni iusticia, pugnavit certantium prudencia, assistebat incolarum deprecacio assidua, et colluctantes respexit summus iudex, cuius non est victoria in multis vel in paucis, qui superbis resistit, et humilibus graciam subministrat. Quis queso, prudens, expedicionis tante successus futuris temporibus conspiciens, non mirabitur, et ipsius Dei potencie non ascriberet ? que gesta sunt ut, in novem hebdomadarum spacio, opidum fortissimum, hominum reputacione invincibile, portusque gloriosi regni Francie tutissimus obtinere possint, et per tam spaciosas inimicorumque refertas provincias pateret progressus, et finaliter tam gloriosa inter regum annales merito aggreganda victoria haberetur. A seculo non est auditum simile neque lectum ; non Machabeorum tempore, quorum historie hoc in tempore in ecclesia lecte sunt, non Sauli a propheta inuncto, non David Israelitice plebis regi preelecto, non Salamoni mortalium sapientissimo, aut Alexandro fortunatissimo, huiuscemodi data leguntur. Estimat et pro firmo tenet ut reor magestas regia quod non sua, sed Dei manus extenta, hec fecerit universa, ad ipsius laudem, Anglorum plebis decus et gloriam, regalis nominisque memoriam sempiternam. In qua summe consderandum quis nobis fecerit Deus, ut, dum nos forte propter nostra crimina aliquantulum puniri voluerit, non in manus inimicorum, qui parcere non noscunt, tradidit, sed sue castigacionis virgam, pestem aliqualem, inter nos transmiserit ; ac, ne gloriam tante victorie, qui forte non meruissent, sibimet ascriberent, ipsos absentes esse voluit, ut sibi gloria, et vobis, tanquam suo ministro, victoria preberetur. Sed sumopere cavendum consulo ne, post tantas victorias, vincant victorie comites, quales sunt superbia, vana gloria, iactancia, verborum pompa, crudelitas, rabies, et vindicandi furor, qui victorum sunt hostes horrendi, a quibus sepe victores clarissimi victi sunt. Quin magis assit humilitas, modestia, graciarum accio, pietas, clemencia et ignoscendi zelus. Restat igitur, princeps invictissime, ut internis affectibus Deo laudes pro hiis magnalibus referantur, et bene vivendo sibique serviendo suppliciter deprecemur, ut opus tam gloriosum ad finem perducat sibi gratum. Vosque, princeps metuendissime, ne in vacuum gloriam Dei recipiatis, sed ad juris vestri persecucionem, abiecta dominandi libidine, postpositis et fugatis dolosis partis adversi adversi tractatibus, viriliter incedatis, et ne vires interim recolligant vigilancius insistatis. Nemo autem mittens manum ad aratrum et retro respiciens aptus est regno : continuatum autem studium communiter ducit ad profectum ; et secundum Tullium, perfecte virtutis est non quod actum sed quod gerendum, non quod assit sed quod desit, inspicere. Regiam insuper decet celsitudinem non de quesito gloriari, sed de querendo solicitum esse ; nec nos retrahat inimicorum potencia, conturbet astudicia, aut quemvis seducant promissa pulcra. Usque quo ipsam, in corde vestro fixam et diu desideratam, cum iusticia, pacem apprehendere, et perhenniter stabilire, possitis, ferrum ignitum securis ad axem messis multa aptisisma materia non desit, aut tepescat executor sedulus, qui quantum possibile est christianorum sanguini parcat, et, cuncta cum misericordia temperans, perducat feliciter usque finem. Sane, regum princeps dignissime, de regni subsidiis, et spiritualiter et temporaliter, in hoc cas faciendis timere non oportet, quia in tantum gaudet populus vester fidelissimus, in tam felicibus auspiciis, ut se et sua vobis offerant et preces devotissimas incessanter pro vobis effundant, et ea de causa in parliamento vestro presencialiter congregantur, clerusque regni vestri devotissimus in Octavis Sancti Martini proximo futuro Londoniam convenient, quo in tempore, non dubito, suum principem (et eorum alludam vocabulo principem presbiterorum, nuper a quibusdam vocitato) taliter respicient, ut luculenter apparere poterit quod non tantum voce vel labiis vos laudent, sed magis operibus gloriose magnificent, et super eos diutissime regnaturum corditer concupiscant. Ad regni vestri Anglie decus, gloriam et magestatem vestram conservet incolumem summus Deus".
  • <<i>> In MONRO (C.), &Letters of Queen Margaret of Anjou and Bishop Beckington&, Camden Series, O.S. LXXXVI, 1863, 1-6.
  • <60a9> &Sermon sur "Iniciavit vobis viam" Heb. 10, 20&
  • <<b>> %1416% (6 mars).
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, IV, 70.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture de la deuxième session du troisième Parlement d'$HENRY V$ : "... disoit, que le Roy voet, que Seinte Esglise ait et enjoise ses Droitures, Libertees et Franchises, par luy, et auxi par ses nobles Progenitours Rois d'Engleterre bien grauntez, et par les Erchevesqes, Evesqes, Abbes, Priours, et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez, et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Franchises; a eux, par mesme notre Seigneur le Roi, ou par ses ditz Progenitours bien grantez, et par eux bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et puis mesme le Chanceller, del commandement le Roy, pronuncia la cause del somons du dit Parlement, et prit pur son Theame – Iniciavit vobis viam. Sur quoi il allegea pluseurs bones auctoritees et notabilitees, en affirmation et declaration de sa matere, et entre autres, il disoit qe de bon purpos bien commencee, ove bon et diligente continuance, a force aviendra gracious fyn, et desyrable, come luy sage le dit, ' dimidium facti qui bene cepit habet '. Et qant a le purpos qe notre tres soverain Seigneur, par advis et assent de toutz les Estatz et Communalte du Roialme, pur les droitures de sa Corone, par dela la Meer recoverer, jatard emprist, par la ou mesme notre Seigneur tres soverain, dedeinz un brief temps apres son tres gracious arrivaille pres la ville de Hareflu, et sa seege mys a ycell, fuit mesme la Ville a luy renduz, et puis s'en passant d'illoeqes par Terre vers sa ville de Caleis, de sa tres haut corage, ove un poy de ses gentz trop fiblez pur defaute de vitaille, fuit countree ove un tres graunde poair et multitude des gentz de France, et d'autres paiis adjongnantz ove eux, si avant combatuz, tanque Dieu de sa haute mercie luy dona la victorie, et la partie adversarie tue et discomfite, le purpos avaunt dit, par cell gracious commencement fuit, et est pur verraie et droiturell' overtement determinee et approvee par Dieu l'emnipotent. Et outre disoit, que pur le bon et expedient continuance de mesme le purpos, si honurablement comencee, notre dit tres soverain Seigneur ad appellez a present des Seigneurs, et la Communaltee de son Roialme, d'avoir lour bon et sage conseil et aide cell partie, les queux en effect bien executz, bon et desirable fyn adviendra, par la grace de Dieu, a l'honure, pees, et profit du Roialme perpetuell. Et puis le dit Chanceller disoit, que pur tant que notre Seigneur le Roy voet, que droit et ovele justice soit fait a toutz ses Lieges, si bien povres come riches, si ascuny soit qe se voet compleindre d'ascun mal ou tort a luy fait, quell ne purra estre remedie par la commune Leie, q'il mette avant sa Petition par entre cy et Lundy proschein a venir, as Receivours des Petitions assignez, les nons des queux... ensuent...
  • <60a10> &Sermon d'ouverture du Parlement, version latine&
  • <<b>> %1416% (6 mars).
  • <<c>> MS. London B.L. Cotton Julius E 4, f.113-127 (in &Gesta Henrici Quinti&) ;
  • <<c>> MS. London B.L. Sloane 1776, f.50-72 (in &Gesta Henrici Quinti&).
  • <<i>> In TAYLOR (F.) et ROSKELL (J.S.), &Gesta Henrici Quinti&, Oxford, 1975, 121-126.
  • <<i>> /C'est un sermon assez différent que donnent les &Gesta Henrici Quinti&, cette fois en latin, et qui, par certains côtés, ressemble plutôt au sermon que les &Rolls& attribuent au Parlement suivant : "... in ipsa pronuncacione, post materias quas tangebat in genere pro republica regni, tetigit de triumphis Regis nostri quos ei deus providit in obstinaciam rebellium Gallicorum, et de ostensa clemencia dei in occultis iudiciis suis, declarans quod sicut inter habentes superiorem in terris controversia subcelesti iudicio discutitur, ita inter non habentes superiorem de sub celo celesti arbitrio declaratur gladio exequente. Et sicut in subcelestibus iudiciis tres sentencie diffinitive conformes pro iure petentis ius plene declarare videntur et eis omnino fore parendum, ita et in celesti iudicio divinarum sentenciarum trinitas ius plenissime terminare videtur et eciam eis omni modo obediendum fore, concludens ex isto quod ius corone Anglie ad regnum Francie tribus sentenciis conformibus esse divinitus declaratum, et igitur contra eas nullatenus fore perstandum. Primo videlicet in bella navali de Sclus, tempore inclitissimi Regis Edwardi ultimi, cui iure hereditario ex materno sanguine descendebat corona Francie, ubi perempto Gallorum populo, deo iudicante, videbatur prima sentencia fore lata. Secundo quidem in campestri prelio Pictavio, per inclitissimum principem Edwardum primigenitum suum et heredem hereditaria bella gerentem, ubi interfecta nobilitate Gallorum et capto Iohanne intrusore regni, videbatur secunda sententia divino imperio cedere corone Anglie. Et iam tertio per serenissimum Regem nostrum in campo de Agincort, ubi fugata Francorum imbelli multitudine cessit Gallorum gladius sceptro Anglie tertia ultrice sentencia, captis primoribus et nobilibus interemptis. O deus, cur non paret hec gens misera et dure cervicis tot terribilibus divinis sentenciis, quibus manifestissima ulcione ab eis exigit obediri ? Subiunxit etiam idem Cancellarius qualiter inter has tres ultrices sentencias, quia obedire differunt, dominus noster iustus iudex tria ab eis subtraxit, per que et in quibus plus nobis afficere potuerunt. Primo autem beneficienciam portuum principalium, Calisii a dudum, etiam sed precipue Harfleu ab olim infestissime nobis. Secundo, audaciam ex incussione timoris de terribilibus et insanabilibus plagis in stragibus hominum in dictis congressibus, et precipue iam novissime in Agincort, quas suspicare poterunt contemptores ad ulcionem contempti iudicii provenisse. Et tertio, potenciam eorum per detractionem nobilium et virorum forcium in omnibus hiis preliis, et maxime in hac ultima terrifica sentencia dei in Agincort. O utinam resispicat gens illa indomabilis et condoleat proprio sanguini, consideransque hec formidanda et mirabilia iudicia dei resileat, etsi sero, ad equitatem cum Anglis, ne paciens et benignus deus tociens ex contempto iudicio irretitus, tandem, quod absit a Christiano sanguine, se impropiciabiliter vindicet in rebelles.
  • <60a11> &Sermon sur "Operam detis ut quieti sitis I Thess. 4, 2&
  • <<b>> %1416% (19 octobre).
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, IV, 94. "... disoit, que le Roy voet, que Seinte Esglise ait et enjoise ses Droitures, Libertees et Franchises, par luy, et auxi par ses nobles Progenitours bien grantez, et par les Ercevesqes, Evesqes, Abbes, Priours, et autres gentz de Seinte Esglise, bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et auxi que les Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, aient lour Libertees et Franchises , a eux par mesme le Roy, ou par ses ditz Progenitours, bien grantez, et par eux bien et duement usez, et par notre dit tres soverain Seigneur confermez. Et puis mesme le Chanceller, del; commandement le Roy, pronuncia la cause del somons du dit Parlement. Et prit pur son Theame, Operam detis ut quieti sitis. Et sur ceo disoit entre ses autres allegeances, que desicome la tres Sainte Trinite en sys jours creast et ornast le monde, et en le septisme jour se mist a repos come dit est en Seinte Escripture, combien qe sanz labour tout le monde il fesoit ; semblablement le Roy notre soverain Seigneur terrene, en accomplissement de ceo, a le quell il fuit liez a sa coronacion par son serement, ad tenuz ceo en arere cynk Parlements, es queux ad laboree diverses choses, pluis commendables, a l'honour de Dieu, et de l'Esglise d'Engleterre, et pur grande profit et honure de luy mesmes et de tout son Roialme, et nomement de ceo, que a son primer Parlement tenuz cy a Westm', il labora entour l' establissement de paix, et bone governance parmy le Roialme ; les queux tanque en cea, loie soit luy tout puissant, ont continuelment endurez ; et de ceo auxi q'en son secunde Parlement tenuz a Leycestre, y fesoit bones et necessaries Leies, en plusours cases pluis meschiviouses, as queux y faute de leie par devant. Et puis par la, ou a plusieurs requisitions faitz, de part notre dit soverain Seigneur, par voie de pees, en eschuance d'effusion de sanc Cristiene, pur restitution avoir de les droitures de sa Corone d'Engleterre, par dela le Meer, envers son Adversair de France, luy fuit deniee par mesme l'Adversair, le bone accorde, et Traite du Pees, la quele est l'un issue de chescune querele terrene, et si fuit mys a l'autre issue de querele qu'est l'espee. Notre dit soverain Seigneur, en son tierce Parlement tenuz a Westm', de l'assent de toutz l'Estats, et del Comunalte du Roialme, soi transportant a les parties de France, si avant labora, q'en brieves temps, de l'haute grace de Dieu, y gaina la Ville de Hareflu, q'est la principall Claeve de France, et puis combastit a Echyncourt, en la Terre de France, ove tout le poair de France, des queux Dieu luy dona la tres graciouse victorie. Et non obstant, q'en cell conflict fuit tuee la grande partie de la Chivalerie del partie Franceis ; et auxi, que plusours Ducs, Conts, et autres grandes Seigneurs, et Chiveuteins de France, notre dit soverain Seigneur tient victore en sa garde ses Prisoners ; ou ceo, qe le Roy mesme notre soverain Seigneur, puis tanque en cea, deinz quell temps deux autres Parlements ont estee tenuz cy a Westm', ad pursue auxi charitablement come il fist par devant, pur bone et pesible accorde avoir ovesque son dit Adversair ; les Franceis, pleins d'orguille, et riens pensants de lour dit rebuc, ou fiblesse, nullement vorront a ceo applier ; pur quoi covient a notre dit soverain Seigneur a force de prendre autre foitz a l'issue de l'espe, s'il de son droiturell purpos et querele avoir vorra fyn, pees, et determination, et dire auxi ove luy sage, que dit, Bella faciamus, ut Pacem habemus, quia finis belli, pax. Et ore est cest le sisme Parlement notre dit soverain Seigneur, en le quell par le force et execution du gracious aide, consell, et assistance, des Seigneurs et Communaltee du Roialme, cy presentz a donerz et purveierz en ycell, tiel effect et esploit, par la haute grace de Dieu, en la dite querele se prendront, q'en apres de Guerre cesserons, et a Pees et Quiete perpetuell aviendrons. Et outre ceo le dit Chanceller disoit, que pur tant que notre dit soverain Seigneur voet, que droit et ovele justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povres, come riches ; si ascuny soit qe se vorra compleindre d'ascune tort a luy fait, quell ne purra estre remediee par la commune Leie, q'il mette avant sa Petition par entre cy et Lundy prochein a venir, as Receivours... ". "... En primes, coment, al reverence de Dieux et de Seinte Esglise, le Roy avoit grauntez et confermez, et graunta et conferma, que Seinte Esglise ait et rejoise ses Libertees et Fraunchises par ses nobles progenitours bien grauntez, et par les Ercevesques, Evesques, Abbes, Priours et autres gentz de Seinte Esglise, et leur predecessours, duement eues et uses. Et auxint, que notre dit Seigneur le Roy graunta et conferma as toutz autres Seigneurs Temporelx, Citees, et Burghs, q'ils aient lour Libertees et Fraunchises, a eux en mesme le manere par ses ditz nobles progenitours bien grauntez et par eux duement usez. Item, secundement, mesme notre Seigneur le Roy, pur le bien de luy et de tout son Roialme, et partant q'il vorroit estre conseillez par les pluis sages et discretes de son Roialme, il avoit envoiez pur les dits Seigneurs, chivalers, Citeins, et Burgeoises, d'estre a son dit Parlement, pur avoir lour advis de ce que leur semble mieulx solonc lour discretion. En disant, q'a chacune chose a comencer il busoigne bon conseil, et sur ce prist a son theame les paroles q'enseuent. Ante omnem actum consilium stabile. Et sur ce aleggea molt sagement et discretement pleuseures bones et nobles auctoritees et notabilitees ; et en especial rehercea, Qe notre dit Seigneur le Roy vorroit avoir lour bon advis et conseil, coment bon et sufficeant ordinance purroit estre fait pur trois choses en especial ; C'est assavoir, pur due et competent sustenance de son haut et roial estat. Secundement, pur bon governance et maintenance de ses Loies deins le Roialme. Tiercement, pur cherier les Estrangiers ses Amys, et outre ce de faire resistence encontre ses Enemys dehors le Roialme. Pur quelx choses y covient d'avoir bon et sufficeant conseil en especial. Et partant que mesme notre Seigneur le Roy ne vorroit faire sanz advis et bon conseil des ditz Seigneurs Espirituelx et Temporelx, et auxi de les Communes suis ditz, il ad envoiez pur eux a present d'avoir lour bon conseil et advys en cestes matires ; et sur ce faire ce que serra plaisant a luy Tout-puissant, et plus expedient et profitable pur le bien de luy et de tout son Roialme. Et pur ce que notre dit Seigneur le Roy voet que droit et owel justice soit fait a toutz ses lieges, si bien povres come riches, si ascuny soit ou se voet compleindre de ascun mal ou tort a luy fait, q'il mette avaunt sa Petition par entre cy et Vendredi proschein as Receivours des Petitions assignez : les Nouns desqueux, et auxi
  • les Triours d'icelles, en la fourme q'apres enseute... ".
  • <60a12> &Sermon sur "Gloria et honor et pax omni operanti bonum" Rom. 2, 10&
  • <<b>> %1425% (30 avril) à *Westminster.
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, IV, 261.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture du troisième Parlement d'$HENRY VI$ : "... causam Summonitionis ipsius Parliamenti discretissime declaravit, asserens ipsum Dominum Regem, de avisamento sui sanissimi Concilii concessisse, quod Ecclesia Anglicana, Domini quoque Spirituales et Temporales, ac ceteri sui Ligei, et Communes, Universis de singulis suis Libertatibus et Privilegiis, eis per nobiles ipsius Domini Regis Progenitores concessis, et per ipsos Clerum, Magnates et Communes possessionatis et legitime usitatis, extunc uti et gaudere deberent ; assumens pro suo Themate ' Gloria et Honor et Pax omni operanti bonum ', pro cujus declarationes, per plura bona auctoritates et exempla triplex bonum assignavit ; scilicet, bonum honestum, in debita Subditorum obedientia et subiectione ; bonum delectabile, in sani Consilii exhibitione ; et bonum proficiens et utile, in voluntaria Regis et rei publice sustentatione et subventione. In primo bono, Altissimus maxime gloriatur ; in secundo, Rex et Princeps potissime honoratur ; et in tertio, Populus plurimum pacificatur ; juxta illud Luc', 'Gloria in excelsis deo, et in Terra Pax Hominibus bone voluntatis '. Gloria, videlicet, Deo exhibetur per debitam subditorum subjectionem, et in Terra, scilicet, Honor Principi per sani consilii aceptationem et exhibitionem, et Pax Hominibus, et per Regis et rei publice subventionem et sustentationem : asserens pro primo, subditos suis superioribus, etiam si mali fuerint, debere realiter obedire, juxta illud Apostoli, ' Obedite prepositis vestris, non tantum bonis, sed etiam discolis ', quia licet boni non fuerint, tamen plura bona observari precipiunt, pro quibus omnino debeant obedire, Quia sicut Princeps vel Monarcha tenetur regere legaliter, sic Populus tenere obedire realiter. Pro secundo autem assignavit, multa bona ex sano Consilio provenire, juxta illud Sap' 12ø 'Salus ubi multa Consilia : 'desiderans quemlibet consulentem in tribus elephanti proprietatibus comparari, Elephans enim est in fine Felle, inflexibilis, et inmense memorie ; sic quilibet consulens esset sine Felle amaritudinis, per odium et rancorem ; inflexibilis, per persone vel muneris acceptionem ; et magne meditationis, per preteritorum, presentium et futurorum premeditationem et provisionem. Pro tertio vero discretissime declaravit, qualiter omnipotens Deus, excellentissimum Principem Dominum nostrum Regem, tam teneris annis... a sui regni principio feliciter gubernavit, virtutibus (?) illustravit, et nedum sua regna, Anglie videlicet et Francie, sub pacis et quietis dulcedine tutissime custodivit, etiam quamplura Castra, Villas firmatas et alias Fortalicia, a tempore mortis Patris sui, suo Dominio mancipavit, sic quod de illo verificari potuit, quod manus Dei pugnavit pro eo. Que quidem beneficia si animo diligenti concernantur, omnes et singulos suos fideles Ligeos, ad ipsius Domini Regis voluntariam subventionem et sustentationem in suis negotiis et agendis, non mediocriter animarent. Quapropter idem Dominus Cancellarius, prefatis Communibus, ex parte dicti Domini Regis, dedit in mandatis, quod pro premissis realiter exequend' in eorum Loco antiquitus usitato in crastino convenirent, et eorum Prolocutorem eligerent, et ipsum sic electum eidem Domino Regi absque dilationis diffugio presentarent. Et ut Justicia fieret cuilibet ibidem conqueri volenti, assignati fuerunt quidam Receptores et Triatores Petitionum in eodem Parliamento exhibendarum in forma subsequenti...".
  • <60a13> &Sermon sur "Sic facite ut salvi sitis" Eccle. 3, 2&
  • <<b>> %1425%.
  • <<c>> MS. ?
  • <<i>> In &Rot. Parl.&, IV, 295.
  • <<i>> /Sermon d'ouverture du quatrième Parlement d'$HENRY VI$ :;"... in principio declarationis causarum summonitionis Parliamenti illius, asseruit, ac Prelatis, Proceribus, Magnatibus et Communibus predictis declaravit, qualiter dictus Dominus noster Rex, de avisamento et assensu sui Concilii, voluit et concessit, quod Ecclesia Anglicana, Prelatique et Clerus, ac Proceres et Magnates, ceteri quoque Ligei et Communes universi, omnibus et singulis suis Libertatibus et Quietantiis, eis conjuctim vel divisim, per nobiles ipsius Domini Regis Progenitores, separatim concessis et confirmatis, ac per ipsos Prelatos, Clerum, Magnates, Proceres et Communes legitime usitatis et gavisis, uti et gaudere deberent. Et insuper, eisdem Prelatis, Magnatibus, Proceribus et Communibus, per verba Apostoli consulendo, dixit, " Sic facite ut salvi sitis " : pro cujus textus declaratione tres notabiles Conclusiones assignavit. Unum videlicet, in divine legis observantia et sustentatione, ac divini Gregis, contra perfidorum Hereticorum et Lollardorum invasionem, protectione et defensione. Secundam, in discreti et sani Consilii acceptatione et exhibitione, ac Justicie festina et plenaria executione. Tertiam vero, in Regis et rei publice voluntaria bonorum et corporum assistentia et subventione : ex quibus realiter factis et observatis triplex bonum subsequi discretissime demonstravit : videlicet, Gloriam Deo pro primo, in sue legis observantia et sustentatione, ac sui Gregis tuitione et defensione. Honorem Regi pro secundo, in veri et sani Consilii exhibitione et acceptatione, ac ac Justicie debita executione ; et pacem Populo pro tertio, in Regis pro re publica voluntaria assistentia et subventione. Sicque prefatis Prelatis, Proceribus, Magnatibus et Communibus, ad laborand' et effectualiter desudand' in Parliamento predicto, ad Dei gloriam, Regis Honorem et commodum, ac Populi Pacem et quietem, consiluit, verba repetens prelibata, "Sic facit etc. ". Et ulterius, idem Cancellarius prefatis Communibus, ex parte Domini Regis, de avisamento et assensu predictis; dedit in mandatis quod pro premissorum pleniori executione ex parte sua, in quadam bassa Camera, eisdem Communibus pro eorum Domo communi ordinata et assignata, ad quondam Prolocutorem suum eligend' in crastino convenirent, et ipsum sic electum, prefato Domino Regi in eodem crastino vel faltem die Mercurii tunc proximo sequente, absque ulteriori dilationis diffugio presentarent. Et insuper, idem, Cancellarius tunc ibidem publice declaravit, qualiter prefatus Dominus noster Rex, ad effectum quod cause et;querele omnium et singulorum ibidem conqueri volentium, juxta juris exigentiam recipi valeant et audiri ; certos Receptores et Triatores Petitionum in eodem Parliamento exhibendarum, de avisamento et assensu predictis, fecit assignari in forma subsequenti... ".
  • C BIBLIOGRAPHIE
  • <99a> CUP : IV, 439, n., 521, 571, n. l ;
  • <99a> TANNER: 93 ;
  • <99a> ODNB: (G.L. HARRISS) ;
  • <99a> BRUO: I 139-142 ;
  • <99b> BARTOS (F.M.), An English Cardinal and the Hussite Revolution, &Communio Viatorum&, IV, 1963, 47-54 ;
  • <99b> HARRISS (G.L.), &Cardinal Beaufort. A Study of Lancastrian Ascendancy and Decline&, Oxford, 1988 ;
  • <99b> HARRISS (G.L.), Henry Beaufort, Cardinal of England, in WILLIAMS (D.), &England in the Fifteenth Century&, Bury St Edmunds, 1987, 111-127 ;
  • <99b> HOLMES (G.A.), Cardinal Beaufort and the Crusades against the Hussites, &English Historical Review&, LXXXVIII, 1973, 721-750 ;
  • <99b> McFARLANE (K.B.), Henry V, Bishop Beaufort and the Red Hat, 1417-1421, &English Historical Review&, LX (1945), 316-348, et;dans &England in the Fifteenth Century. Collected Essays of K.B. McFarlane&, London, 1981, 79-114 ;
  • <99b> McFARLANE (K.B.), At the deathbed of Cardinal Beaufort, &Studies presented to F. M. Powicke&, Oxford, 1948, 405-428, et dans &England in the Fifteenth Century. Collected Essays of K.B. McFarlane&, London, 1981, 115-138 ;
  • <99c> STUDIUM : http://lamop-vs3.univ-paris1.fr/studium/ Rédaction Jean-Philippe Genet, 29/05/2023.
Visualisation géographique