Commentaire : /Il paraît différent d'un certain maître de DUACO, sous-diacre et chapelain d'INNOCENT IV, en 1252, ainsi que de son homonyme écolâtre d'Arras, 1228.
Description courte:
Médecin
Date de vie:
-1258
Commentaire : /Il semble qu'il soit mort le 20 mai, deux jours après avoir fait son testament. /Son anniversaire fut célébré non seulement à la Sorbonne, mais à l'abbaye de Paris (Sainte-Geneviève) et au couvent de Paris (Mathurins). Dans son testament, il qualifiera de "sa dame", Marguerite de PROVENCE, épouse de LOUIS IX.
Date d'activité:
1245-1258
Date médiane d'activité:
1252
Sexe:
male
Statut:
Maître
Origine et situation géographique
Lieu de naissance:
Flandre (Douai).
Diocèse:
Diocèse d'Arras ?
Insertion relationnelle
Relation de service personnelle:
Clerc du prince d'Achaïe.
Exécuteur testamentaire:
Ses exécuteurs testamentaires sont Robert de SORBON, Simon de SANCTO MARTINO, célerier de Sainte-Geneviève et Johannes, presbyter de BENIS, son chapelain ;
Référence : CUP I, 374.
Cursus
Université ou Studium:
Paris ?
Cursus:
Magister ;
Référence : CUP I, 266 (n 239) ;
Référence : DUFEIL, 116-117, 142 (n.155 et 156).
Référence : CUP I, 301-302 (n 263) ;
Référence : DUFEIL, 197.
Commentaire : /Il apparaît en tant qe tel dans une lettre d’INNOCENT IV par laquelle il est chargé avec le chantre de Beauvais (pour le Chartularium, cela pourrait être Guillaume de SAINT-AMOUR, mais M.M. DUFEIL rappelle qu’il ne porte jamais ce titre) de rappeler aux maîtres et aux étudiants qu’ils doivent contribuer pro rata aux frais occasionnés par la controverse avec les Frères prêcheurs ;
Commentaire : /Il est à nouveau le destinataire avec le chantre de Beauvais d’une lettre du nouveau pape, ALEXANDRE IV qui prend le parti inverse de son prédécesseur, et leur rappelle que neminem compellere potest ad contribuendum in certis expensis ab Universitate factis in lite contra fratres Praedicatores. ;
Vie de l'individu dans un collège:
Sorbonne il en est l’un des fondateurs.
Carrière ecclésiastique
Statut ecclésiastique douteux:
Clerc ;
Commentaire : /Il est dit simple clerc dans un acte de reconnaissance d'une vigne sise près de Vitry.
Ecclésiastique séculier:
Chanoine de Senlis ;
Chanoine de Saint-Quentin 1246
Carrière professionnelle
Médecins et activités paramédicales:
Médecin de LOUIS IX, roi de France et de Marguerite de PROVENCE, reine de France.
Logement et patrimoine
Logement à Paris:
Détenteur d'une maison située en face du palais des Thermes
Référence : CUP I, 270-271 (n 151).
Commentaire : /Il la vend en 1254 (novembre) à Guillaume de CHARTRES, chanoine de St-Quentin c'est dans cette maison que s'installera plus tard le collège de Sorbonne ;
Testament:
Par son testament, il lègue en 1258 (18 mai) 1500 livres parisis et tous ses livres à la Sorbonne ;
GLORIEUX Cart. Sorb. 181-184, n 157, 187-188, n 160 ;
Ouvrages sur l'individu:
DUFEIL (M.-M.), Guillaume de Saint-Amour et la polémique universitaire parisienne 1250-1259, Paris, 1972 ;
GUERARD, Cartulaire de l'église Notre-Dame de Paris, 1850, II, 4 ;
DELISLE (L.), Le cabinet des manuscrits, II, 172 ;
Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, 1907, VI, 61-63 ;
HEMERE (Cl.), Augusta Viromanduorum Parisiis, 1643, 232 ;
Obituaires de la province de Sens, I, p.500, 687, 690, 744.
Autres bases prosopographiques:
STUDIUM http//lamop-vs3.univ-paris1.fr/studium/ (Rédaction Jean-Philippe Genet, 23/9/2020)
<1a> 51180
<1b> ROBERTUS de Duaco
<1c> $Robert de DUACO$
<1c> $Robert DEDUACO$
<1c> /Il paraît différent d'un certain maître $de DUACO$, sous-diacre et chapelain d'$INNOCENT IV$, en %1252%, ainsi que de son homonyme écolâtre d'£Arras, %1228%.
<1d> Médecin
<1e> % -1258%
<1e> /Il semble qu'il soit mort le 20 mai, deux jours après avoir fait son testament. /Son anniversaire fut célébré non seulement à la *Sorbonne, mais à l'abbaye de £Paris (Sainte-Geneviève) et au couvent de £Paris (*Mathurins). Dans son testament, il qualifiera de "sa dame", $Marguerite de PROVENCE$, épouse de $LOUIS IX$.
<1f> %1245-1258%
<1g> %1252%
<1k> Maître
<2a> *Flandre (*Douai).
<2b> Diocèse d'£Arras ?
<3d> Clerc du prince d'£Achaïe.
<3k> Ses exécuteurs testamentaires sont $Robert de SORBON$, $Simon de SANCTO MARTINO, célerier de £Sainte-Geneviève$ et $Johannes, presbyter de BENIS$, son chapelain ;
<r> CUP: I, 374.
<5b> *Paris ?
<5c> Magister ;
<5c> /Il apparaît en tant qe tel dans une lettre d’$INNOCENT IV$ par laquelle il est chargé avec le chantre de £Beauvais (pour le &Chartularium&, cela pourrait être $Guillaume de SAINT-AMOUR$, mais $M.M. DUFEIL$ rappelle qu’il ne porte jamais ce titre) de rappeler aux maîtres et aux étudiants qu’ils doivent contribuer &pro rata& aux frais occasionnés par la controverse avec les Frères prêcheurs ;
<r> CUP: I, 266 (n° 239) ;
<r> DUFEIL, 116-117, 142 (n.155 et 156).
<5c> /Il est à nouveau le destinataire avec le chantre de £Beauvais d’une lettre du nouveau pape, $ALEXANDRE IV$ qui prend le parti inverse de son prédécesseur, et leur rappelle que « neminem compellere potest ad contribuendum in certis expensis ab Universitate factis in lite contra fratres Praedicatores. » ;
<r> CUP: I, 301-302 (n° 263) ;
<r> DUFEIL, 197.
<5e> *Sorbonne : il en est l’un des fondateurs.
<6a> Clerc ;
<6a> /Il est dit simple clerc dans un acte de reconnaissance d'une vigne sise près de *Vitry.
<6b> Chanoine de £Senlis ;
<6b> Chanoine de £Saint-Quentin %1246%
<7n> Médecin de $LOUIS IX, roi de £France$ et de $Marguerite de PROVENCE, reine de £France$.
<11a> Détenteur d'une maison située en face du palais des Thermes
<11a> /Il la vend en %1254% (novembre) à $Guillaume de CHARTRES$, chanoine de £St-Quentin : c'est dans cette maison que s'installera plus tard le collège de £Sorbonne ;
<r> CUP: I, 270-271 (n° 151).
<13a> Par son testament, il lègue en %1258% (18 mai) 1500 livres parisis et tous ses livres à la *Sorbonne ;
<r> CUP: I, 372-374 ;
<r> GLORIEUX &Cart. Sorb.&: 181-184, n° 157.
<18.6> Il lègue tous ses livres à la *Sorbonne : « ltem, eisdem scolaribus lego omnes libros meos de theologia, tam biblias, tam originalia, quam alios libros glosatos et assignabuntur eis coram magistris theologie, qui tunc legent. » ;