Fiche 4124 - GUILLELMUS Vignier

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Informations prosopographiques
    Fiche d’identité
    • Nom:
      • GUILLELMUS Vignier
    • Variante(s) de nom:
      • Guillelmus VIGNIER
      • Guillelmus VIGUIER
      • Guillelmus VIGNER
    • Description courte:
      • Maître
    • Date d'activité:
      • 1424-1426
    • Sexe:
      • male
    • Statut:
      • Extérieur
    Cursus
    • Université ou Studium:
      • ?
    • Cursus:
      • Maître ?
      • Référence : CUP IV, 446 (n 2262).
    Carrière ecclésiastique
    • Statut ecclésiastique douteux:
      • Clerc.
    Carrière politique et vicissitudes diverses
    • Emprisonné:
      • Emprisonné dans les prisons de l’évêque de Paris pro sortilegio ;
    • Relatif:
      • Accusé d’hérésie et d’avoir commis un acte de sortilège à Paris, il fait l’objet depuis 1424 avec ses complices laïcs (notamment Ambrosius MALOISEL et Johannes AMICI) d’une enquête diocésaine menée par Jean de NANTON, évêque de Paris qui les a incarcérés, ce qui a provoqué un conflit avec Jean GRAVERAN, O.P. du couvent=dominicain de Paris, professeur en théologie et inquisiteur de France qui prétend lui aussi avoir la connaissance du cas. Les maîtres de l’université de Paris entendent se constituer en juges de la foi et entendent les confessions des détenus aux Mathurins en 1425 (14 juin et 10 novembre). Le recteur décide alors de s’adjoindre à l’inquisiteur pour faire appel au pape contre l’évêque, et soumet le texte de son appel aux maîtres en décret pour qu’ils en vérifient la forme ceux-ci protestent que les lettres ne doivent pas leur être soumises après avoir été grossoyées, et que si cela avait été le cas, ils n’auraient jamais consentis à ce qu’elles le soient. Par ailleurs, l’université estime qu’elle n’a pas été consultée et décide finalement que materiam fidei hanc in regno hoc terminatur. Les accusés, quant à eux, s'estiment détenus indument depuis plus d'un an alors qu'ils ont été les victimes d'un espagnol, RODRIGO, le véritable auteur des sortilèges, qui leur a extorqué de l'argent. Pour en finir avec cette affaire le pape MARTIN V, par ses lettres datées de 1426 (28 juin) en réponse à la supplique des trois hommes, confie la cause à Louis de LUXEMBOURG, évêque de Thérouanne et à Jean de MAILLY, évêque de Noyon ;
      • Référence : CUP IV, 446 (n 2262), 448 (n 2253), 452 (n 2272), 453 (n 2273), 461 (n 2287).
      • Référence : AUP II 343 n. 3.
      • Commentaire : /L'université, prétendant elle aussi juger des affaires d'hérésie a adressé à ce sujet des lettres à PHILIPPE le Bon, duc de Bourgogne.
    Bibliographie
    • Ouvrages usuels et instruments de travail:
      • CUP IV, 446 (n 2262), 448 (n 2253), 452 (n 2272), 453 (n 2273), 461 (n 2287) ;
      • AUP II 343 n. 3 ;
    • Autres bases prosopographiques:
      • STUDIUM http//lamop-vs3.univ-paris1.fr/studium/ Rédaction Jean-Philippe Genet, 18/11/2022.
  • <1a> 4124
  • <1b> GUILLELMUS Vignier
  • <1c> $Guillelmus VIGNIER$
  • <1c> $Guillelmus VIGUIER$
  • <1c> $Guillelmus VIGNER$
  • <1d> Maître
  • <1f> %1424-1426%
  • <1k> Extérieur
  • <5b> ?
  • <5c> Maître ?
  • <r> CUP: IV, 446 (n° 2262).
  • <6a> Clerc.
  • <8d> Emprisonné dans les prisons de l’évêque de £Paris &pro sortilegio& ;
  • <8g> Accusé d’hérésie et d’avoir commis un acte de sortilège à *Paris, il fait l’objet depuis %1424% avec ses complices laïcs (notamment $Ambrosius MALOISEL$ et $Johannes AMICI$) d’une enquête diocésaine menée par $Jean de NANTON, évêque de £Paris$ qui les a incarcérés, ce qui a provoqué un conflit avec $Jean GRAVERAN, O.P.$ du couvent=dominicain de £Paris, professeur en théologie et inquisiteur de £France qui prétend lui aussi avoir la connaissance du cas. Les maîtres de l’université de £Paris entendent se constituer en juges de la foi et entendent les confessions des détenus aux *Mathurins en %1425% (14 juin et 10 novembre). Le recteur décide alors de s’adjoindre à l’inquisiteur pour faire appel au pape contre l’évêque, et soumet le texte de son appel aux maîtres en décret pour qu’ils en vérifient la forme : ceux-ci protestent que les lettres ne doivent pas leur être soumises après avoir été grossoyées, et que si cela avait été le cas, ils n’auraient jamais consentis à ce qu’elles le soient. Par ailleurs, l’université estime qu’elle n’a pas été consultée et décide finalement que &materiam fidei hanc in regno hoc terminatur&. Les accusés, quant à eux, s'estiment détenus indument depuis plus d'un an alors qu'ils ont été les victimes d'un espagnol, $RODRIGO$, le véritable auteur des sortilèges, qui leur a extorqué de l'argent. Pour en finir avec cette affaire le pape $MARTIN V$, par ses lettres datées de %1426% (28 juin) en réponse à la supplique des trois hommes, confie la cause à $Louis de LUXEMBOURG, évêque de £Thérouanne$ et à $Jean de MAILLY, évêque de Noyon$ ;
  • <r> CUP: IV, 446 (n° 2262), 448 (n° 2253), 452 (n° 2272), 453 (n° 2273), 461 (n° 2287).
  • <8g> /L'université, prétendant elle aussi juger des affaires d'hérésie a adressé à ce sujet des lettres à $PHILIPPE le Bon, duc de Bourgogne$.
  • <r> AUP: II 343 n. 3.
  • <19> Pas d’œuvres connues.
  • C BIBLIOGRAPHIE
  • <99a> CUP: IV, 446 (n° 2262), 448 (n° 2253), 452 (n° 2272), 453 (n° 2273), 461 (n° 2287) ;
  • <99a> AUP: II 343 n. 3 ;
  • <99c> STUDIUM : http://lamop-vs3.univ-paris1.fr/studium/ Rédaction Jean-Philippe Genet, 18/11/2022.
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